Le syllogisme est-il une tautologie?
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oui c 'est vrai à ce moment là le terme de gruyère ne renvoie plus à la même chose.
je raisonnais en terme de volume quand je disais "quantité de gruyère constante" et je ne me suis pas rendu compte qu à partir de ce moment là le terme gruyère ne renvoyais plus à la même notion dans la proposition 2.
Ceci montre en tout cas qu'une phrase peut tjrs être devellopée dans l optique d'établir une vérité.Aucune n 'est vrai dans l 'absolue: contrairement à ce que j affirmais pour la proposition 1. En effet on peut pour la première proposition objecter, selon l optique de la phrase 2 que plus il y a de gruyère moins il y a de trous.( pour un volume de fromage constant , ou gruyère désigne la matière)
Reste que tu es d'accord avec moi les proposition 1 et 2 ne peuvent s articulées ensemble car elle renvoie à des choses différentes.
cela dit continuons de nous amuser autours de ce délire fromagé avec le syllogisme suivant:
Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous
plus il y a de trous, moins il y a à manger
donc plus il y a de gruyère, moins il y a à manger
Là mon raisonnement en terme de volume de gruyère ou de densité de trous me semble plus propice pour expliquer pourquoi la proposition 2 ne peut s articuler avec la une.
je raisonnais en terme de volume quand je disais "quantité de gruyère constante" et je ne me suis pas rendu compte qu à partir de ce moment là le terme gruyère ne renvoyais plus à la même notion dans la proposition 2.
Ceci montre en tout cas qu'une phrase peut tjrs être devellopée dans l optique d'établir une vérité.Aucune n 'est vrai dans l 'absolue: contrairement à ce que j affirmais pour la proposition 1. En effet on peut pour la première proposition objecter, selon l optique de la phrase 2 que plus il y a de gruyère moins il y a de trous.( pour un volume de fromage constant , ou gruyère désigne la matière)
Reste que tu es d'accord avec moi les proposition 1 et 2 ne peuvent s articulées ensemble car elle renvoie à des choses différentes.
cela dit continuons de nous amuser autours de ce délire fromagé avec le syllogisme suivant:
Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous
plus il y a de trous, moins il y a à manger
donc plus il y a de gruyère, moins il y a à manger
Là mon raisonnement en terme de volume de gruyère ou de densité de trous me semble plus propice pour expliquer pourquoi la proposition 2 ne peut s articuler avec la une.
Les deux premiers exemples de Nicog relèvent du sophisme et seraient reconnus comme tels par Aristote (in "Réfutations sophistiques"). Dès lors, je ne vois pas comment ils peuvent montrer les limites du syllogisme aristotélicien.
En revanche, l'exemple de "mise en syllogisme" du paradoxe du menteur oublie de spécifier que dire "je mens", bien que conduisant à un paradoxe logique, peut avoir un usage totalement valide dans un discours rhétorique. Aussi peut-on énoncer des paradoxes sans dire de "conneries". D'ailleurs si l'on gratte un peu, même historiquement, l'ontologie naît d'une paradoxologie (sans vouloir fâcher les heidegeriens).
Miam
En revanche, l'exemple de "mise en syllogisme" du paradoxe du menteur oublie de spécifier que dire "je mens", bien que conduisant à un paradoxe logique, peut avoir un usage totalement valide dans un discours rhétorique. Aussi peut-on énoncer des paradoxes sans dire de "conneries". D'ailleurs si l'on gratte un peu, même historiquement, l'ontologie naît d'une paradoxologie (sans vouloir fâcher les heidegeriens).
Miam
miam a écrit::
Si tu te réfères plutôt aux 2 derniers exemples: celui du chat à 9 queues et celui du gruyères, nous sommes d'accord.
Je maintiens en revanche que le syllogisme suivant:-socrate est 1 homme -l'homme est mortel-donc socrate est mortel - ne relève pas du sophisme , à condition qu'il y ait encore un homme du nom de socrate ou qu'on change le temps.
Par contre j aimerai que tu précises comment tu attribues l'étiquette de "sophisme":
Il me semble avoir démontré pourquoi les 2 derniers exemples sont de faux syllogismes, alors que de ton côté tu mets le label de manière arbitraire.
Les deux premiers exemples de Nicog relèvent du sophisme et seraient reconnus comme tels par Aristote (in "Réfutations sophistiques"). Dès lors, je ne vois pas comment ils peuvent montrer les limites du syllogisme aristotélicien.
Si tu te réfères plutôt aux 2 derniers exemples: celui du chat à 9 queues et celui du gruyères, nous sommes d'accord.
Je maintiens en revanche que le syllogisme suivant:-socrate est 1 homme -l'homme est mortel-donc socrate est mortel - ne relève pas du sophisme , à condition qu'il y ait encore un homme du nom de socrate ou qu'on change le temps.
Par contre j aimerai que tu précises comment tu attribues l'étiquette de "sophisme":
Il me semble avoir démontré pourquoi les 2 derniers exemples sont de faux syllogismes, alors que de ton côté tu mets le label de manière arbitraire.
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