Salut Henrique,
tu étais effectivement plus contrasté que moi. Seulement, comme on était d'accord sur le fond, j'avais envie d'y ajouter une autre manière de voir la même chose qui n'accentuait pas forcément le contraste mais qui se contentait de formuler cette autre façon de voir en tant que tel, tout en reprenant les points communs.
Ceci étant dit, je ne suis pas certaine du tout que mon interprétation soit mieux justifiée que la tienne, donc si tu as envie de thématiser un instant ce contraste, cela m'intéresse.
En tout cas, il est clair qu'il y ait des choses dans ce que tu as écrit qui ne sont pas compatibles avec ce que moi-même j'ai écrit. Tu les a bien repérées: il s'agit d'une part du statut de l'imagination et du premier genre de connaissance, et d'autre part de l'Affect primitif dominant dans l'Espoir. Je reprends quelques-uns de tes énoncés, et j'essayerai de motiver mon interprétation.
Henrique a écrit :Certes l'imagination peut être bonne, mais si elle est encadrée par l'intellect, autrement, c'est bien elle qui conduit aux passions tristes.
je ne vois pas trop en quoi l'imagination mènerait davantage aux passions tristes qu'aux passions joyeuses. Est-ce que Spinoza ne dit pas que la Joie est elle-même une passion (définition dans le scolie de 3.11)? Et est-ce que la majorité des Affects ne sont pas suscités par des images et leurs idées (voir la 3.14 et tout ce qui suit)?
En général, je me demande dans quelle mesure on a pas trop tendance à penser à l'imagination telle que l'on utilise ce mot aujourd'hui, et alors c'est la faculté qui nous trompe par excellence, celle qui nous plonge dans les illusions, etc. Mais chez Spinoza, l'imagination n'est pas du tout définie par l'une ou l'autre irréalité. Sa définition est plus proche de l'usage que faisait la scolastique de ce terme, il me semble, et alors il s'agit tout simplement d'une faculté de l'Esprit qui fait le relais entre les affections sensibles du Corps et le contenu sur lequel travaille la Raison. L'imagination, dans ce sens, n'est rien d'autre que la faculté qui permet de se représenter une chose extérieure comme étant présente à notre Corps. Et comme Spinoza le souligne: l'imagination en tant que telle n'est jamais dans le faux. Elle est source du faux, mais cela, c'est déjà autre chose.
Car le faux, pour Spinoza, c'est la privation de quelque chose. Mais cela, on ne le voit que du point de vue du 2e genre de connaissance. Certes, l'image peut être confuse. Elle peut être aussi non claire: car quand nous avons une image, donc quand notre Corps est affecté par un corps extérieur, alors l'idée de cette image enveloppe d'office aussi bien la nature du Corps extérieur que du nôtre, ce qui ne permet pas d'avoir une idée claire de l'une ou de l'autre. Mais on ne peut pas dire qu'elle est fausse non plus. Car comme le dit le scolie de 2.40, elle peut être distincte, tandis que l'idée fausse est aussi bien confuse que mutilée. L'idée de l'image n'est donc ni vraie, ni fausse. Autrement dit, comme il le dit ailleurs, quand nous imaginons, nous ne nous trompons pas.
Il y a également une phrase dans la démo de la 5.7 qui me donne l'impression qu'imagination et raison sont intimement liées, mais peut-être que tu ne seras pas d'accord avec cette interprétation.
5.7d:
"Or un affect qui naît de la raison se rapporte nécessairement aux propriétés communes des choses, lesquelles nous contemplons toujours comme présentes (car il ne peut rien y avoir qui exclue leur existence présente) et imaginons toujours de la même manière."J'en conclus: il est de la nature de la raison de se rapporter aux propriétés communes. Or ces propriétés communes, nous les contemplons toujours commes présentes. Mais contempler quelque chose comme présente, c'est précisément ce qui définit la tâche de l'imagination. Donc: quand la raison exerce sa fonction, elle a besoin de l'imagination, ou en tout cas elle ne peut pas le faire sans elle. En plus, l'imagination les imagine toujours de la même manière. Et c'est par cela même que l'affect reste toujours le même. La constance d'un affect qui naît de la raison, ne faut-il dès lors pas dire qu'il la doit à l'imagination?
Sinon comment conçois tu une raison qui 'encadre' l'imagination? En quoi consisterait pour toi cet encadrement?
Henrique a écrit :Et il faut bien voir que dans le scolie 2, d'E2P40, les genres de "connaissance" sont rapportés à la question de la formation des notions universelles : l'imagination forme des notions universelles comme "l'homme" par un processus d'abstraction qui fait que Spinoza parle de connaissance, au sens non de savoir, voire de science, mais comme simple pensée générale, susceptible de servir de principe d'organisation d'autres pensées, mais c'est inadéquat.
mais est-ce que là il ne s'agit pas, justement, d'une imagination qui n'arrive plus à fonctionner comme il faut? Car comme Spinoza l'y dit, le Corps humain est tout à fait capable de former en soi des images distinctes. Ce n'est seulement qu'à partir d'un certain nombre d'images qu'il devrait former à la fois que l'Esprit forme des notions universelles, vu que les images commencent à se confondre. En tout cas, moi-même j'avais plutôt compris ce passage comme indiquant non pas le propre de l'imagination, mais ses limites, comme indiquant donc dans quelles circonstances l'imagination ne peut plus fonctionner normalement.
Enfin, il explique ces notions universelles également d'une deuxième manière: de ce que les images non pas toujours la même vigueur ('vigeant'). Mais tout cela dit quelque chose par rapport à quand la 'force d'imaginer' est dépassée.
Et justement, ce sont les mêmes notions qui reviendront dans la 5e partie, quand il s'agit de se servir de l'imagination pour ressentir l'Amour vers Dieu. Déjà, cet Affect se caractérise par le fait de s'imaginer un maximum de gens qui l'éprouvent également. Donc sans imagination, pas d'Amour vers Dieu possible. Qui plus est, on a même besoin d'une imagination qui fonctionne optimalement, de telle sorte qu'elle puisse former un nombre le plus grand possible de gens différents.
C'est pourquoi j'ai l'impression que dans la 5e partie, on n'a pas besoin de moins d'imagination pour se libérer des affects tristes, mais de PLUS d'imagination, dans le sens où les images doivent devenir plus distinctes et plus vives ('distinctius et magis vivè'). Bref, Spinoza y reprend exactement les mêmes caractères qui en 2.40 faisaient défaut quand on travaille avec des notions universelles: la distinction et la vigueur (et non pas la distinction et la clarté, qui définissent l'idée vraie). Seulement, quand on a des notions universelles, celles-ci sont minimales, tandis que quand on a l'Amour envers Dieu, celles-ci sont maximales.
D'où donc mon impression que Spinoza ne dévalorise pas du tout l'imagination, mais seulement un certain usage d'elle, c'est-à-dire cet usage qui ne la complète pas par un travail de la Raison, ou cet usage qui fait qu'elle représente comme présent au Corps des corps extérieurs peu utiles à l'augmentation de notre puissance (tandis que si le contenu de ce qui est imaginé, ce n'est pas n'importe quel corps passant mais ce qui correspond à un Amour envers Dieu, c'est par l'imagination elle-même que nous arrivons à sentir cet Amour, et c'est donc notamment à cause d'elle que nous sommes Joyeux).
Henrique a écrit : Aussi l'espoir qui en est issu est certes meilleur que la tristesse pure ou la haine (de soi, des autres, de la vie...) mais il reste par l'idée de contingence et d'incertitude de la conduite qu'il implique une tristesse à la base : c'est s'efforcer d'opposer la joie comme à venir à la tristesse présente (imaginée comme présente ou comme à venir, mais vécue dès à présent), c'est au mieux une fluctuation de l'âme.
si tu conçois l'Espoir comme étant à la base une Tristesse, comment expliquerais-tu que Spinoza la définit par une Joie? Joie inconstante, certes, mais Joie tout de même?
Henrique a écrit :Par conséquent, je ne dirais pas que l'espoir, c'est très bien, c'est seulement ce qui motive à vivre parce qu'on ne connaît rien d'autre mais l'incertitude qu'il enveloppe ne peut être un bien en soi, du fait que le bien c'est ce que nous savons avec certitude nous être utile. D'ailleurs, il me semble que ton amie s'est justement libérée de l'espoir le jour où elle a appris qu'il existait un livre indiquant comment se suicider sans douleur : auparavant, elle pouvait toujours espérer, avec ses tentatives, rencontrer "l'inespéré", quelque chose qui transformerait radicalement son existence à la suite de son geste, précisément parce que sa mort était incertaine, mais avec l'idée que ce livre lui apportait une mort certaine, il n'y a plus eu de place pour la crainte ou l'espoir.
Elle a appris l'existence de ce livre dans l'hôpital, après une prise de médicaments qui devrait la tuer, mais son ami l'avait trouvé plus tôt que prévu, et on a pu enlever une partie des médicaments, ce qui fait qu'elle a survécu. Or je ne l'ai jamais vu aussi désespérée et dégoûtée de la vie qu'à l'hôpital. Là, elle n'avait vraiment plus aucun Espoir. Son dernier Espoir, celui de pouvoir s'ôter la vie, donc le droit de ne pas souffrir insupportablement et sans fin, elle venait de le perdre. Probablement, elle aurait eu recours à un moyen tout de même très violent mais certaine, si par hasard elle n'avait pas découvert l'existence de ce livre, sur son lit d'hôpital. Avant, ce qui était certain, c'était l'insupportable souffrance qu'était sa vie pour elle. Plus d'Espoir donc. Or à partir du moment où elle sait l'existence de ce livre, une alternative surgit. A partir de ce moment-là, il suffit qu'elle tient le coup jusqu'au soir, pe. Et rien ne garantit qu'elle n'aurait peut-être pas éprouvé un tout petit plaisir pendant la journée, qui la ferait juste survivre au lendemain. Si après deux trois jours, plus aucun plaisir, même pas le plus petit, se présentait, alors elle pouvait se tuer.
Ici, elle pouvait donc à nouveau prendre le risque de vivre, non pas parce qu'elle avait la certitude de pouvoir souffrir moins, mais parce que ce livre changeait la donne. Car ce qui est hyperdifficile, après une tentative non réussie, c'est de continuer à vivre. La honte et le sentiment de culpabilité, par rapport à ta famille etc, sont maximales à ce moment-là, encore plus grandes que juste avant de se tuer. Le dégoût de soi est donc maximal aussi. Puis, si ce n'est pas la première fois, on sait qu'après quelques jours, on va de nouveau prendre goût, un tout petit peu, à la vie. On va peut-être feuilleter dans un livre qui nous plaît, repenser à l'un ou l'autre bon moment du passé, oublier une fraction d'une seconde la douleur. Mais cela, pour autant que je l'ai compris, c'est ressenti comme un genre de 'trahison' à soi-même: on sait que l'on n'est pas fait pour la vie, on trouve que l'on devrait avoir le courage d'en finir, on sait que cela demande des semaines de préparation pour l'avoir, ce courage. Mais si on a bien réfléchi à tout, et si on trouve que tout indique qu'il faut le faire, alors il ne faut plus se laisser distraire par de petits plaisirs, qui ne récompensent pas du tout les grandes souffrances. La grande misère, en se réveillant à l'hôpital, c'est donc que l'on va être obligé de sentir à nouveau ces petits plaisirs, qui vont affaiblir un peu la volonté de se tuer, et qui donc, sur le long terme, ne peuvent que aboutir à la situation où tout redevient insupportable. On sait donc avec certitude que ce sera la même misère. Quand on se réveille, on n'a plus aucun espoir. Même plus celui de pouvoir se tuer.
Cela, cette situation de désespoir total et absolu, est radicalement changé à partir du moment où l'on sait qu'il existe un moyen simple, pas cher, pas douloureux, facile à obtenir, pour se tuer. Plus besoin de mois de préparation (acheter des pillules en grande quantité demande pas mal de temps, pour certains gens). Plus besoin du courage pour chaque jour à nouveau, en attendant, souffrir. Bref, à partir de ce moment-là, on a enfin à nouveau le choix. Cela, c'est bien sûr une certitude. Mais l'Espoir ne se caractérise pas par l'absence de toute certitude. Il se caractérise par l'une ou l'autre incertitude. Et il se caractérise par rapport au Désespoir par la présence d'au moins une incertitude. Ici, quand elle passe du Désespoir à l'Espoir, elle passe à une situation sans incertitude à une situation comportant au moins une incertitude en plus: si je sais que je ne dois plus attendre à nouveau des mois avant de pouvoir arrêter la vie, est-ce qu'il ne pourrait pas se produire par hasard quelque chose qui me la rend tout de même un tout petit peu supportable? Ce pari, l'idée de ce pari ne devenait supportable que quand elle savait avec certitude qu'elle pouvait arrêter. Sinon, ce n'était pas supportable, mais cela renforçait simplement le sentiment de lâcheté. Donc il s'agit bien d'une certitude qui ouvrait à une incertitude, incertitude qu'avant, elle n'avait pas.
Henrique a écrit :Il n'y a donc pas eu, au moyen de l'existence de ce livre "l'espoir de pouvoir vraiment décider elle-même de quitter la vie quand elle ne la supportait plus" mais au contraire une certitude qui justement l'a libérée de ce désir morbide de rencontrer l'inespéré à force de déceptions de ses espoirs.
je ne suis pas certaine d'avoir bien compris ce que tu veux dire ici (et chez Héraclite) par l'inespéré, donc je vais relire ce passage. En attendant: oui, tu as certainement raison, dans cette phrase-là, si on prend l'espoir dans le sens spinoziste, il s'agit d'une certitude, donc éventuellement d'une Joie, mais pas d'un Espoir. J'aurais dû la formuler autrement, car l'incertitude que cette certitude créait se trouvait ailleurs, dans le fait de pouvoir espérer sans trop de 'frais' que peut-être par hasard, elle se trompe en jugeant sa vie un grand enfer sans issue possible, donc dans le fait de pouvoir se risquer pendant quelques jours (et à chaque jour ne s'ajoute qu'un seul jour à la fois) à vivre, sans devoir se sentir trop coupable si on constate un petit plaisir banal et passager.
Henrique a écrit :
Qui n'a pas vécu plusieurs fois au moins dans sa jeunesse ces moments X qu'on espérait des semaines, voire des mois, et qui le jour venu nous décevaient parce que nous avions imaginé tant de couleurs, d'intensité, de ceci et de cela que le jour enfin venu, on était déçus ? Si au contraire, on n'a pas pensé particulièrement à ce moment tant qu'il n'était pas présent, on peut en jouir simplement - sans fluctuation - le jour venu s'il y a de bonnes raisons pour cela.
oui, c'est effectivement une expérience que l'on a tous vécu. Mais l'inverse me semble être tout aussi courant. Prenons le cas où un ami que l'on ne voit pas fréquemment (qui habite pe en Afrique) va nous rendre visite. S'il n'annonce pas sa visite à l'avance, je partirai de l'idée que, habitant en Afrique, je ne le reverrai pas bientôt. Je ne penserai donc pas trop à lui, et surtout je n'espérerai pas de le revoir bientôt. Si alors il se trouve un beau matin devant ma porte, je serais autant surprise que joyeuse. Si par contre il annonce son arrivée deux semaines à l'avance, il est certain que je vais déjà commencer à m'imaginer son séjour, à me demander s'il a changé, si on va encore arriver à s'amuser autant qu'avant. J'aurai l'occasion de m'imaginer mille fois par jour le moment de l'accueillir devant ma porte, etc. Et souvent, le fait de se réjouir déjà pendant deux semaines avant son arrivée, rend la visite beaucoup plus riche, beaucoup plus joyeuse, dans mon expérience, que quand c'était une visite à l'improviste, et cela aussi bien avant l'arrivée qu'après.
Autrement dit, comme l'Espoir contient une incertitude, j'ai l'impression que tu as pris l'exemple où l'incertitude se change en une déception. Cela arrive effectivement. Mais par rapport à l'alternative que tu présentes, espérer et être déçu ou ne rien espérer du tout, il me semble que la situation où l'on sait cultiver son Espoir (en anticipant une déception, pe, et en se disant que si ce n'est pas ce que l'on espère, au moins on aura essayer de se rencontrer, ce qui est en soi quelque chose dont on peu longtemps à l'avance déjà se réjouir, etc), et où il se fait qu'il n'y a pas de déception (ce qui arrive tout de même fréquemment aussi; souvent on sous-estime même un bonheur à venir, on le pressent seulement vaguement) est une situation qui rend beaucoup plus joyeuse que si l'on n'avait rien espéré du tout.
S'il y a un problème avec l'Espoir, j'ai donc l'impression que celui-ci chez Spinoza ne se trouve pas dans le fait que l'incertitude peut tourner à la déception, car l'incertitude peut aussi tourner au plus grand bonheur. Le problème se situe dans l'inconstance qui caractérise ce sentiment. Et cette inconstance vient du fait que l'Espoir ne vient jamais seul, mais nous affecte toujours en alternance avec la Crainte. C'est bien cela, et non pas l'ignorance en tant que telle, qui crée à mon avis la fluctuatio animi. L'Espoir n'est pas une fluctuatio animi en tant que telle, il est une Joie. Mais très vite on éprouve par rapport au même objet/événement un autre Affect, la Crainte, puis le moment après on est de nouveau affecté par la Joie, et ainsi de suite.
Henrique a écrit :A développer plus tard : certes l'espoir motive pour vivre, mais c'est une motivation d'esclave...
oui, là-dessus nous sommes de nouveau tout à fait d'accord: l'Espoir est une passion, et non pas une action. Et qui dit passion, dit absence de Liberté. Ce qui pose pour moi problème dans ton interprétation, c'est que tu sembles identifier absence de Liberté et Tristesse. Or la Joie est également une passion, et le Désir aussi. Pourtant, la Joie augmente la puissance d'agir, tout ce à quoi aspire notre essence. A mon avis, on peut donc être non libre, pour Spinoza, tout en étant Joyeux. Ce qui confirmerait cette hypothèse, c'est qu'il ne parle pas de la Liberté avant la 2e partie de la 5e partie de l'Ethique, tandis qu'entre-temps, tous les remèdes aux affects ont déjà passé le revue.
Une question donc peut-être, pour terminer: si on trouve un remède aux affects (à l'affect x pe), est-ce que cela nous donne déjà de la Liberté? Ou est-ce que la Liberté ne consiste qu'en le 3e genre de connaissance? En tout cas, avoir une idée adéquate signifie agir. Et le 2e genre est déjà capable d'avoir des idées adéquates. Peut-on dès lors identifier action et Liberté, ou est-ce que ce sont tout de même encore deux choses différentes? Et si on est déjà libre en effectuant le 2e genre de connaissance, à quoi bon d'y ajouter un troisième? Enfin bon, je ME pose ces questions et donc je les mentionne ici, sans plus. Que Petite Mo n'en conclus surtout pas que par ceci on passe à un 'niveau' de conversation où elle ne pourrait plus intervenir ... !
Merci de tes remarques et bonne nuit,
Louisa