Vanleers a écrit :Je mets plutôt l’accent sur le caractère stable et apaisé de la béatitude que Spinoza assimile à l’acquiescentia, un mot qui revient 8 fois dans la partie V de l’Ethique.
Non mais pour ça d'accord, il n 'y a pas objet à énervement ou à un perpétuel désespoir rapporté à un inatteignable, posé à priori ...puisque des certitudes nous en avons.
Parler de désir (ou même d' idéal) ne suppose pas que nous soyons un rien sans antériorité.
L’acquiescentia de ce qui nous constitue, on ne peut y échapper,( notre nature , notre mémoire, nos aptitudes)
Moi je mets l'accent sur le désir.
Disons sur l'ouvert (ou l'invisible )( d'où l' élégie de Duino)
L’acquiescentia du côté de ce qui est l'objet du désir est donc en revanche plus difficile à cerner.
..L'objet du désir peut être assez clairement vu, sa réalité ne l' est qu'une fois engrangée dans ce qui nous constitue .
Au fondement (ontologique pour Spinoza) on a le désir de persévérer dans son être !!! C' est un désir.
On a donc l’acquiescentia d'une dynamique.
acquiescentia au sens de confiance en, (se reposer sur, avoir foi en)
Avoir foi en cette dynamique.