Avant de parler de l'essence de la substance , je voudrais que vous vous expliquiez sur votre contestation de la maxime
"la puissance de la nature excède la notre"
Spinoza dit prop 3/4
La force par laquelle l'homme persévère dans l'exister est limitée et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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hokousai a écrit :Avant de parler de l'essence de la substance , je voudrais que vous vous expliquiez sur votre contestation de la maxime
"la puissance de la nature excède la notre"
Spinoza dit prop 3/4
La force par laquelle l'homme persévère dans l'exister est limitée et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment
Je vais le tenter, je reviens.
Merci pour votre aide.
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hokousai a écrit :Avant de parler de l'essence de la substance , je voudrais que vous vous expliquiez sur votre contestation de la maxime
"la puissance de la nature excède la notre"
Spinoza dit prop 3/4
La force par laquelle l'homme persévère dans l'exister est limitée et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment
Je n'entendais absolument pas "puissance" au sens physique du terme ; il reste évident que nous restons dans ce sens "impuissant" face à une avalanche...
J'entendais par puissance celle de l'esprit, celle qui nous permet, par exemple, de considérer le monde et nous-même, de nous interroger à leur propos... etc. De ce point de vue, la "puissance" de la nature est a priori dérisoire.
Par "substance infinie", il est question "d'attributs" dont certains nous échappent totalement (et a priori, jusqu'à leur conceptualisation). Et c'est à leur propos que je m'interroge, car je ne vois toujours pas à quoi ils pourraient correspondre, d'autant plus dans le cadre d'une philosophie excluant la prégnance d'une "conscience suprême".
- Alexandre_VI
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recherche a écrit :hokousai a écrit :Avant de parler de l'essence de la substance , je voudrais que vous vous expliquiez sur votre contestation de la maxime
"la puissance de la nature excède la notre"
Spinoza dit prop 3/4
La force par laquelle l'homme persévère dans l'exister est limitée et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment
Je n'entendais absolument pas "puissance" au sens physique du terme ; il reste évident que nous restons dans ce sens "impuissant" face à une avalanche...
J'entendais par puissance celle de l'esprit, celle qui nous permet, par exemple, de considérer le monde et nous-même, de nous interroger à leur propos... etc. De ce point de vue, la "puissance" de la nature est a priori dérisoire.
Par "substance infinie", il est question "d'attributs" dont certains nous échappent totalement (et a priori, jusqu'à leur conceptualisation). Et c'est à leur propos que je m'interroge, car je ne vois toujours pas à quoi ils pourraient correspondre, d'autant plus dans le cadre d'une philosophie excluant la prégnance d'une "conscience suprême".
Et c'est bien ainsi que Pascal l'entendait.
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Alexandre_VI a écrit :recherche a écrit :hokousai a écrit :Avant de parler de l'essence de la substance , je voudrais que vous vous expliquiez sur votre contestation de la maxime
"la puissance de la nature excède la notre"
Spinoza dit prop 3/4
La force par laquelle l'homme persévère dans l'exister est limitée et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment
Je n'entendais absolument pas "puissance" au sens physique du terme ; il reste évident que nous restons dans ce sens "impuissant" face à une avalanche...
J'entendais par puissance celle de l'esprit, celle qui nous permet, par exemple, de considérer le monde et nous-même, de nous interroger à leur propos... etc. De ce point de vue, la "puissance" de la nature est a priori dérisoire.
Par "substance infinie", il est question "d'attributs" dont certains nous échappent totalement (et a priori, jusqu'à leur conceptualisation). Et c'est à leur propos que je m'interroge, car je ne vois toujours pas à quoi ils pourraient correspondre, d'autant plus dans le cadre d'une philosophie excluant la prégnance d'une "conscience suprême".
Et c'est bien ainsi que Pascal l'entendait.
Pourriez-vous étayer s'il-vous-plaît ?
- hokousai
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à rechereche
Dans le scolie de la prop 17 partie 1
Spinoza compare le chien aboyant et le chien céleste ,( quant aux intellects de Dieu et de l 'homme ) , je vous y renvoie .
Sur les attributs
Personne ne voit à quoi ils pourraient correspondre
Spinoza s'explique dans le scolie de la prop 10 partie 1 , je vous y renvoie .
bien à vous
hokousai
Dans le scolie de la prop 17 partie 1
Spinoza compare le chien aboyant et le chien céleste ,( quant aux intellects de Dieu et de l 'homme ) , je vous y renvoie .
Sur les attributs
Personne ne voit à quoi ils pourraient correspondre
Spinoza s'explique dans le scolie de la prop 10 partie 1 , je vous y renvoie .
bien à vous
hokousai
Modifié en dernier par hokousai le 10 nov. 2010, 09:43, modifié 1 fois.
- Alexandre_VI
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hokousai a écrit :à rechereche
Dans le scolie de la prop 17 partie 1
Spinoza compare le chien aboyant et le chien céleste ,( quant aux intellects de Dieu et de l 'homme ) , je vous y renvoie .
Sur les attributs
Personne ne voit à quoi ils pourraient correspondre
Spinoza s'explique dans le scolie de la prop 10 partie 1 , je vous y renvoie .
bien à vous
hokousai
Merci pour votre réponse.
Spinoza vous conainc-t-il ici ?
Moi, il me laisse sur ma faim, ce qui m'irrite un peu...

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Bonjour hokousai,
Pourriez-vous s'il-vous-plaît apporter une réponse peut-être plus personnelle à mon précédent message ?
Votre avis m'intéresse, d'autant que le texte en lui-même me laisse de marbre (ce que d'ailleurs, il me semble être).
Je suis en fait bien trop habitué à lire des oeuvres plutôt littéraires pour m'accoutumer en si peu de temps à cette façon d'écrire, quelque part terrible qu'on y songe.
Je vous remercie
PS : si vous le souhaitez, je peux tenter de réfuter les conclusions de ce scolie de Spinoza en développant l'idée qu'un possible "intellect suprême" substantifiquement différent du nôtre n'implique pas, par sa "suprématie" même, qu'il ne puisse quand il l'entend s'adapter - incarner - nos conceptions, engendrées par notre propre esprit auquel, selon les croyances monothéistes, ce Dieu a donné naissance.
Tel un roboticien connaissant à merveille les mécanismes de la marche de son oeuvre, et bien que se déplaçant lui-même par un système locomoteur très différent de celui auquel il a donné naissance. Il pourra ainsi prévoir les difficultés auxquelles cette "altérité" locomotrice sera éventuellement exposée...
Pourriez-vous s'il-vous-plaît apporter une réponse peut-être plus personnelle à mon précédent message ?
Votre avis m'intéresse, d'autant que le texte en lui-même me laisse de marbre (ce que d'ailleurs, il me semble être).
Je suis en fait bien trop habitué à lire des oeuvres plutôt littéraires pour m'accoutumer en si peu de temps à cette façon d'écrire, quelque part terrible qu'on y songe.
Je vous remercie
PS : si vous le souhaitez, je peux tenter de réfuter les conclusions de ce scolie de Spinoza en développant l'idée qu'un possible "intellect suprême" substantifiquement différent du nôtre n'implique pas, par sa "suprématie" même, qu'il ne puisse quand il l'entend s'adapter - incarner - nos conceptions, engendrées par notre propre esprit auquel, selon les croyances monothéistes, ce Dieu a donné naissance.
Tel un roboticien connaissant à merveille les mécanismes de la marche de son oeuvre, et bien que se déplaçant lui-même par un système locomoteur très différent de celui auquel il a donné naissance. Il pourra ainsi prévoir les difficultés auxquelles cette "altérité" locomotrice sera éventuellement exposée...
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