à Larry
http://www.initiationphilo.fr/articles.php?lng=fr&pg=207
Je ne suis pas d'accord avec la fin du du texte
entre amateurs de Spinoza
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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- hokousai
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à Larry
J' avais parlé il y a peu du poète espagnol sur ce fil.
Mon problème est que pour Spinoza l' individu est un système de rapports qui ne contient pas en pas en lui même la nécessité du changement essentiel de ces rapports. Les changements essentiels pour lui sont l 'effet decauses extérieures.
Spinoza voit bien du changement mais par remplacement par des parties équivalentes. Un système est globalement stable et n ' est détruit par des causes extérieures.
Spinoza n 'avait bien évidemment pas l'idée d' un programme génétique (pour autant que cette idée soit claire ) mais il n avait pas besoin de cela pour penser que dans oeuf il y a le poussin puis le poulet.
Spinoza admet bien que dans le bébé il y a le vieillard, mais pas la mort du vieillard.
Non là il bloque ( et il bloque sur le suicide pour des raisons similaires )
J' avais parlé il y a peu du poète espagnol sur ce fil.
Mon problème est que pour Spinoza l' individu est un système de rapports qui ne contient pas en pas en lui même la nécessité du changement essentiel de ces rapports. Les changements essentiels pour lui sont l 'effet decauses extérieures.
Spinoza voit bien du changement mais par remplacement par des parties équivalentes. Un système est globalement stable et n ' est détruit par des causes extérieures.
Spinoza n 'avait bien évidemment pas l'idée d' un programme génétique (pour autant que cette idée soit claire ) mais il n avait pas besoin de cela pour penser que dans oeuf il y a le poussin puis le poulet.
Spinoza admet bien que dans le bébé il y a le vieillard, mais pas la mort du vieillard.
Non là il bloque ( et il bloque sur le suicide pour des raisons similaires )
- LARRY
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"Pour Spinoza l’individu est un système de rapports qui ne contient pas en lui même la nécessité du changement essentiel de ces rapports."
S’il y a changement ,donc, de ces rapports ce changement n ‘est pas essentiel…Il ne peut le devenir que par une cause extérieure.
"Le système est globalement stable et n 'est détruit que par des causes extérieures"
Je commence à y voir beaucoup plus clair…
Sauf pour la mort du vieillard : en quoi Spinoza bloque-t-il, et sur le suicide ?
Bien à vous
Larry
S’il y a changement ,donc, de ces rapports ce changement n ‘est pas essentiel…Il ne peut le devenir que par une cause extérieure.
"Le système est globalement stable et n 'est détruit que par des causes extérieures"
Je commence à y voir beaucoup plus clair…
Sauf pour la mort du vieillard : en quoi Spinoza bloque-t-il, et sur le suicide ?
Bien à vous
Larry
- hokousai
- participe avec force d'âme et générosité
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- Localisation : Hauts de Seine sud
à Larry
je vous recopie le passage ( prop 20/2 Scholie
: Personne ne cesse donc de désirer ce qui lui est utile et ne néglige la conservation de son être que vaincu par les causes extérieures qui sont contraires à sa nature. Personne n'est donc déterminé par la nécessite de sa nature, mais seulement par les causes extérieures, à se priver d'aliments, ou à se donner lui-même la mort. Ainsi, celui qui tire par hasard son épée et à qui un autre saisit la main en le forçant de se frapper lui-même au coeur, celui-là se tue parce qu'il y est contraint par une cause étrangère. Il en est de même d'un homme que l'ordre d'un tyran force à s'ouvrir les veines, comme Sénèque, afin d'éviter un mal plus grand. Enfin, il peut arriver que des causes extérieures cachées disposent l'imagination d'une personne et affectent son corps de telle façon que ce corps revête une autre nature contraire à celle qu'il avait d'abord, et dont l'idée ne peut exister dans l'âme (par la Propos. 10, part. 3). Mais que l'homme fasse effort par la nécessité de sa nature pour ne pas exister ou pour changer d'essence, cela est aussi impossible que la formation d'une chose qui viendrait de rien ; et il suffit d'une médiocre attention pour s'en convaincre
je vous recopie le passage ( prop 20/2 Scholie
: Personne ne cesse donc de désirer ce qui lui est utile et ne néglige la conservation de son être que vaincu par les causes extérieures qui sont contraires à sa nature. Personne n'est donc déterminé par la nécessite de sa nature, mais seulement par les causes extérieures, à se priver d'aliments, ou à se donner lui-même la mort. Ainsi, celui qui tire par hasard son épée et à qui un autre saisit la main en le forçant de se frapper lui-même au coeur, celui-là se tue parce qu'il y est contraint par une cause étrangère. Il en est de même d'un homme que l'ordre d'un tyran force à s'ouvrir les veines, comme Sénèque, afin d'éviter un mal plus grand. Enfin, il peut arriver que des causes extérieures cachées disposent l'imagination d'une personne et affectent son corps de telle façon que ce corps revête une autre nature contraire à celle qu'il avait d'abord, et dont l'idée ne peut exister dans l'âme (par la Propos. 10, part. 3). Mais que l'homme fasse effort par la nécessité de sa nature pour ne pas exister ou pour changer d'essence, cela est aussi impossible que la formation d'une chose qui viendrait de rien ; et il suffit d'une médiocre attention pour s'en convaincre
Re: entre amateurs de Spinoza
cess a écrit :Question déjà posée sûrement, mais toujours cette envie d'ancrer les choses face à la virtualité de nos échanges!!
Comment vous arrive-t-il d'appliquer Spinoza au quotidien? Est-ce que sa lecture a changé quelque chose dans vos vies??
Bien à vous
Cécile
Bonjour,
Quelle bonne question !
Mon témoignage est qu'en 2011 j'ai vécu une révolution deleuzienne validée par Spinoza.
Depuis, tout semble simple et limpide. Aucune de mes lectures ne dépasse Deleuze et Spinoza, certaines néanmoins arrivent presque à être au niveau (par exemple Bernard Noël : Les Plumes d'Eros ).
Pour ce qui est du quotidien, presque tout passe à la moulinette spinoziste, et alors on voit apparaître des petits diamants !
A 43 ans, je ne suis pas encore au troisième genre de connaissance, mais j'espère qu'il me reste un peu de temps.
F.
- cess
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a Picrate
Je parie que Paul Diel et sa psychologie de la motivation vous réservera quelques surprises.
J'y vois même d'ailleurs un prolongement théorique psychologique de Spinoza!
Belle rencontre en perspective!
Depuis, tout semble simple et limpide. Aucune de mes lectures ne dépasse Deleuze et Spinoza, certaines néanmoins arrivent presque à être au niveau (par exemple Bernard Noël : Les Plumes d'Eros ).
Je parie que Paul Diel et sa psychologie de la motivation vous réservera quelques surprises.
J'y vois même d'ailleurs un prolongement théorique psychologique de Spinoza!
Belle rencontre en perspective!
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