Être croyant après Spinoza

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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Messagepar recherche » 23 nov. 2010, 00:54

Faites-vous confiance à la psychologie pour résoudre ce type de problèmes ?
Pas moi, trop fumeuse à mon goût. :)

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Alexandre_VI
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Messagepar Alexandre_VI » 23 nov. 2010, 01:08

recherche a écrit :Faites-vous confiance à la psychologie pour résoudre ce type de problèmes ?
Pas moi, trop fumeuse à mon goût. :)


Ne confondons pas la psychologie scientifique, basée sur une observation méthodique, avec certaines synthèses personnelles de penseurs isolés (Freud, Jung, Adler, Reich, Maslow, etc.).

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Messagepar recherche » 23 nov. 2010, 01:17

Alexandre_VI a écrit :Le cerveau n'est pas conçu «pour» croire en Dieu. Il est conçu «pour» autre chose (survivre et se reproduire, et résoudre des problèmes à ces fins), et la croyance en des dieux survient ensuite.


Le seul fait que nous puissions consacrer notre vie à l'étude de l'archéologie me convainc que tout n'est sans doute pas si simple.

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Messagepar recherche » 23 nov. 2010, 01:22

Alexandre_VI a écrit :
recherche a écrit :Faites-vous confiance à la psychologie pour résoudre ce type de problèmes ?
Pas moi, trop fumeuse à mon goût. :)


Ne confondons pas la psychologie scientifique, basée sur une observation méthodique, avec certaines synthèses personnelles de penseurs isolés (Freud, Jung, Adler, Reich, Maslow, etc.).


http://media.rtl.fr/online/sound/2009/1 ... alisme.mp3

J'avais été enchanté par cet aveu.

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Messagepar Alexandre_VI » 23 nov. 2010, 01:42

Que les sciences humaines (psychologie, sociologie, anthropologie, etc.) et a fortiori les humanités (littérature, histoire de l'art, cinéma, etc.) aient des prétentions moindres à l'objectivité et à des connaissances fiables, cela ne surprend pas. Mais on n'ira pas jusqu'à dire qu'elles sont une «imposture» (au sens où l'astrologie ou l'homéopathie sont des impostures).

La science humaine qui me paraît la plus suspecte, c'est l'économique. Elle construit de superbes édifices et de superbes modèles mathématiques où tout est logique... mais ceux-ci tiennent peu compte du comportement concret des acteurs économiques.

Si les sciences humaines en général ont peu de capacités prédictives et sont éparpillées en plusieurs paradigmes concurrents, cela tient à la complexité de leur objet et aussi au manque de distance entre le sujet et l'objet (le sujet et son expérience sont en eux-mêmes une partie de ce qui est étudié).

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Messagepar recherche » 23 nov. 2010, 08:17

En l'occurrence, pour ces raisons, je préfère m'en tenir aux neurosciences cognitives, bien qu'elles émergent tout juste.

Question de prudence...

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Messagepar aldum » 23 nov. 2010, 09:36

Alexandre VI a écrit :


La science humaine qui me paraît la plus suspecte, c'est l'économique. Elle construit de superbes édifices et de superbes modèles mathématiques où tout est logique... mais ceux-ci tiennent peu compte du comportement concret des acteurs économiques.




ah non !
ça n'est pas le lieu ici d'en débattre, mais l'économique est tout entière une application des comportements humains, et jusqu'aux tentatives de leur modélisation mathématique ( l'application du mouvement brownien aux comportements spéculatifs, par exemple !)
si elle était une science « dure » il n'y aurait aucune « théorie » économique, alors qu'il n'y a, précisément, en la matière, que des théories ! (et quelques dogmes...)
l'économique comme étude de l'affrontement des conatus...

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Messagepar hokousai » 23 nov. 2010, 10:33

cher alex6
Boyer est assez embarrassé par le monothéiste et toutes formes assez abstraites de théologie .Je ne le vois pas très à l'aise avec l' argument ontologique . Il choisit le terrain du combat .En fait il s'en prend aux superstitions et la très garde majorité des philosophes s'y sont antérieurement attelés .
Soutenir qu'il s'agit d'une activité fantasmatique du cerveau peut passer ,cela abouti à présenter toutes croyance en des esprits extérieurs à la psychée individuelle comme des illusions mentales du même genre que les rêves .
C'est une thèse et acceptable quant on évacue ou tient pudiquement dans l'ombre tous phénomènes étranges qui pourraient la contredire .Il est bien évident que quand on ne veut pas voir on ne voit pas .
La méthode expérimentale présupposant la construction de l'expérience à observer les phénomènes sauvages, inhabituels , uniques sont de facto hors du champ de la science .
Pire il nous conseille voire nous intime de ne rien y voir ainsi de ne plus être attentif à rien de ce qui pourrait déranger les dogmes matérialistes mécanistes de la science .
On ne s' étonne plus de rien .

Le philosophe est quelqu'un ( à mes yeux ) qui sait encore s' étonner .

( bon et bref c'est assez parlé comme ça sur le sujet )

hokousai

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Messagepar recherche » 23 nov. 2010, 21:29

Vous pensez que cette discussion a assez duré ?

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Messagepar Alexandre_VI » 23 nov. 2010, 22:36

à recherche,

Il faudrait peut-être que vous preniez un extrait précis de Spinoza qui vous pose problème, et alors on pourrait vous donner une réponse plus appropriée.


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