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COURT TRAITÉ
PARTIE
I
CHAPITRE IX
DE LA NATURE NATURÉE.
(1) Quant à ce qui concerne la nature naturée
générale, c'est-à-dire les modes ou créatures
qui dépendent immédiatement de Dieu ou sont créées
par lui, nous n'en connaissons pas plus de deux, à savoir le mouvement
dans la nature et l’entendement dans la chose pensante, lesquels modes
sont de toute éternité et subsisteront pendant toute éternité.
Oeuvre vraiment grande et digne de la grandeur de son auteur !
(2) Pour le mouvement, comme il appartient plus spécialement
à la science de la nature qu'à celle dont nous traitons,
nous n'avons pas besoin de dire qu'il a été de toute éternité
et qu'il subsistera sans altération pendant toute l'éternité,
qu'il est infini en son genre et ne peut ni exister ni être conçu
par lui-même, mais seulement par le moyen de l'étendue ;
nous ne parlerons point de ces choses, et nous nous contenterons de dire
qu'il est le Fils de Dieu, l'ouvrage de Dieu, immédiatement créé
par lui.
(3) Quant à l'entendement dans la chose pensante,
il est aussi comme celui-là, fils, œuvre, création immédiate
de Dieu, existant de toute éternité et subsistant sans altération
pendant toute l'éternité. Son seul attribut est de comprendre
toutes choses en tout temps d'une manière claire et distincte,
accompagnée d'une joie infinie, parfaite, immuable, qui ne peut
pas agir autrement qu'elle n'agit ; et quoique tout cela soit suffisamment
clair par soi-même, nous en traiterons avec plus de clarté
encore dans notre Traité sur les passions de l'âme ; c'est
pourquoi nous n'en dirons pas davantage en ce moment.
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