1) En employant le mot « présent »
J' emploie le mot présence...parce que si j'emploie "manifestation" ou "apparition" ou "parution" vous comprenez encore moins ce que je dis.
Ce qui apparait ne se donne pas à saisir comme dans le temps ( au plus dans la durée comme chez Bergson).
Je n'ai pas dis que je vivais dans un éternel présent mais que je ne pouvais vivre dans deux présent à la fois (don d'ubiquité que je n'ai pas).
je ne pense pas du tout qu' UN SEUl présent est éternel mais que tous le sont.
C'est pourquoi je disais que vous me prêtiez exactement le contraire de ce que je pense .(et vous persistez dans cette méprise).
La définition 8 me convient très bien
Par éternité, j'entends l'existence elle-même, en tant qu'elle est conçue comme résultant nécessairement de la seule définition de la chose éternelle.
Explication : Une telle existence en effet, à titre de vérité éternelle, est conçue comme l'essence même de la chose que l'on considère, et par conséquent elle ne peut être expliquée par rapport à la durée ou au temps, bien que la durée se conçoive comme n'ayant ni commencement ni fin.
Je n'explique pas l' existence de toutes les apparitions (phénomènes) du monde par rapport à la durée et au temps. Pour moi elles ont éternellement co- existantes indépendamment du temps .
En revanche je ne suis moi que dans un présent (pas dans deux).
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Elle « procède de l’idée adéquate de l’essence formelle de certains attributs de Dieu vers la connaissance adéquate de l’essence des choses. »
et bien mon ami
1)dites moi les idées que vous avez de l'essence formelle de l' Etendue et de la Pensée.
2) et d 'où vous vous placez pour affirmer qu 'elles sont adéquates?
L'essence formelle est est celle de la réalité en soi .
Or
.Par attribut j' entends ce que l'intellect perçoit d' une substance comme constituant son essence
Que percevez -vous ?
Plutôt que de percevoir vous concevez deux attributs distincts (en soi) et non pas seulement distinguables (pour soi).
C' est une pure pétition de principe. Une affirmation purement intuitive sans preuves démonstratives.
Je dirais que cet un lieu commun culturel. Que vous présentez (ou vous vous présentez) comme une idée adéquates les lieux communs culturels sont toujours ressentis comme idées adéquates.
Spinoza avait les préjugés culturels de son époque (et la distinction de l'étendue et de la pensée par exemple).
Pour moi la pensée ne peut être que spatiale et inversement l 'étendue que pensée.
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Je ne dis pas autre chose que Sévérac
L'entendement divin est l'idée de tous les réels.L’entendement divin n’est pas l’idée de tous les possibles ; la volonté divine n’est pas l’arbitre des existences.
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C'est bien de me citer Popper, rien que pour mettre en évidence que certaines idées claires et distinctes peuvent apparaitre telles à telle époque et pas à d'autres.
Vous fondez votre discours sur des idées qui, de l’avis de Spinoza, étaient claires et distinctes et eussent donc dû être vraies.
Non certes, sauf qu'effectivement Spinoza pense ... non ? Il accorde un prix majeur (mais implicite) à la pensée réflexive. Le cogito lui est si évident qu'il ne revient pas là dessus. ..........................................................En tout cas, Spinoza ne part pas du cogito.
Je remarque que vous employez le mot Dieu quand moi j'emploie le motNature.
Vous partez de Dieu, certes, mais vous y restez. Vous vous y réfugiez. Ce n'est pas une critique ...Pour moi Spinoza aussi s'y réfugiait et je le prends comme tel sans rien en déplorer.
C'est le mystique.
Il y a certainement du mystique chez moi, d'aucuns pourraient trouver absurde ou absolument irrationnel ou quelque chose tenant de la foi par l'absurde, que je soutienne que rien ne tombe dans le néant.
Car la foi de l'occident, c'est bien que tout (ou presque) sort du néant et retombe dans le néant.