Le sentiment même de soi II

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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Messagepar Durtal » 07 nov. 2008, 16:54

hokousai a écrit :à Durtal

intéressant

mais je vais être plus court

en citant Spinoza

""" car aucune raison ne me force à penser que le corps ne meurt que s'il est changé en cadavre ""... .comme j'ai entendu dire d'un certain poète espagnol (prop 39/4)


Mais là vous faites un peu trop court, pour le coup, parce que je ne sais pas s'il s'agit d'une objection ou si vous entendiez au contraire confirmer ce que je tentais d'exposer.

Car j'estime que cet exemple ou ce cas limite invoqué par Spinoza est en effet d'une importance extrême concernant cette problématique de l'individualité: en effet ceux qui pensent (comme cela a été dit ici et dans la partie I de cette discussion fleuve) que le fait de se voir par exemple amputé d'un bras de modifie rien à l'essence du corps (manifestant surtout par là, à mon avis , et soit dit en passant, qu'ils interprètent ataviquement le terme "d'essence" comme signifiant une "eidos" ou une réalité archétypale) devrait réfléchir plus longtemps à ce qu'implique l'exemple que vous mentionnez parce qu'il montre que même ce que nous tenons pour l'unité phénoménologique d'un corps, ne garantit pas l'individualité. Nous sommes enclins à dire que ce poète est le même homme mais Spinoza au contraire suggère que le corps du poète est "mort" et a été remplacé par un nouveau corps, ou encore qu'on peut concevoir des tas de "morts" de ce genre au sein de ce que nous considérons intuitivement, c'est à dire inadéquatement comme unité et identité à soi d'un même corps.

Par exemple une part de l'individu que j'ai été (disons mes goûts d'alors) lorsque j'étais adolescent peut être dite "morte" au même sens où le corps passé du poète amnésique est dit "mort". Et il s'agit d'une extension originale (??) du concept de mort par Spinoza et non d'une métaphore ou d'une façon de parler, parce que cela est effectivement entraîné par la manière dont il définit l'individualité. Certains rapports de mouvement de repos entre les parties de mon corps se sont modifiés de telle sorte que les rapports actuels des parties de mon corps excluent ceux qui causaient ces goûts que je n'ai plus.

D.
Modifié en dernier par Durtal le 07 nov. 2008, 17:36, modifié 1 fois.

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Messagepar Sinusix » 07 nov. 2008, 18:23

Bonjour,

Je me permets, chère Louisa, de marquer mon entier accord avec la démonstration de Durtal.
Vous rétorquez en premier lieu :

Louisa a écrit :En revanche, la conclusion que tu tires de ce fait ne me semble pas être correcte. Ce n'est pas parce qu'on dit "sous les conditions x, y et z la forme de l'Individu ne change pas" qu'on peut déduire de ces mêmes propositions que sous d'autres conditions, la forme de l'Individu peut changer. Ces lemmes ne peuvent que nous obliger à nous poser la question de savoir dans quelles conditions un Individu changerait de forme. Ils ne permettent pas d'y répondre.

Je pense au contraire, puisque nous fonctionnons "more geometrico", dans un ensemble de réalité donnée et selon le principe du tiers exclu (donc les seules solutions sont A et non A), que le contraire logique (ou le complément dans l'ensemble fini) de : "sous les conditions x, y et z la forme de l'individu ne change pas" est "sauf dans les conditions x, y et z, la forme de l'individu change".

Pour le reste, et sans vous citer, puisque vous reprenez votre thème favori des rapports de mouvements et de repos, il me semble évident que Spinoza, dans ces lemmes qui n'ont pour objet que de poser quelques prémisses concernant la nature des corps, et comme je l'ai prétendu dans un précédent message, ne peut être lu avec la même acuité intellectuelle que sur le reste parce qu'il n'a pas pris la peine d'être aussi rigoureux que sur le reste. Dans ces conditions, et à mon sens, quand il parle "d'union entre corps"il ne peut pas ne pas l'entendre autrement que dans le sens d'une union effectuée dans le respect du rapport qui convient à l'individu concerné, faute de quoi l'union ne serait pas possible (on appelle ça le rejet du greffon).

Enfin, pour reprendre l'exemple du bras coupé cité par Durtal, avec lequel je suis encore une fois d'accord, et en faisant référence à ma réflexion d'hier concernant la prise en compte des "situations limites", je ne suis pas certain, pour en avoir connu, que la personne hémiplégique ou aveugle (ou etc.) par accident soit la même que celle d'avant, sauf dans l'esprit des autres qui veulent absolument persuader l'intéressé que la vie continue.

Les épreuves sont des épreuves justement dans la mesure où il ne faut pas chercher à se retrouver soi-même et le "salut" est bien dans l'acceptation qu'on est alors devenu un autre qu'il faut construire.

Amicalement

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Messagepar Sinusix » 07 nov. 2008, 18:38

Korto a écrit :
Sinusix a écrit :On se trouverait donc plutôt devant une "redistribution" de la réalité totale au gré des mises en rapport et combinaisons nouvelles, processus qui aurait permis l'apparition de choses singulières de plus en plus complexes, disposant donc de plus en plus de réalité, sans pour autant avoir plus de réalité que leurs causes conjuguées (pour les scientifiques, on pourrait raccrocher ces phénomènes à la conservation de la fonction globale entropie, en ce compris la partie négentropique associée à la distribution d'information).
Danger de la vision : devenir adepte de Teilhard de Chardin.


Ouh la la ! oh oui ! Qu'est-ce c'est dangereux ! Mon Dieu ! Qu'est-ce que ça fait peur !!! Vade retro Chardinas ! Vite du sel ! Au secours !!! :lol: :lol: :lol:


L'ironie et la moquerie semblent, cher Monsieur, particulièrement vous seoir. Il s'agit là d'un affect que l'on associe généralement à un sentiment de supériorité ou à l'étroitesse d'esprit.
La seconde serait excusable, mais elle ne peut vous concerner.
Si l'origine en est la première, je ne sache pas que la joie qu'elle procure soit de celle, bonne, qui augmente votre puissance.
Ce n'est en tout cas pas le moyen de me faire progresser, si telle est votre vision de l'intérêt que votre science peut présenter pour moi.
"Ne pas se moquer, ne pas pleurer, mais comprendre"
dixit Spinoza
PS : je maintiens tout le respect que j'ai pour Teilhard de Chardin et le plaisir que j'avais eu jadis à lire le Phénomène Humain

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Messagepar Durtal » 07 nov. 2008, 19:10

Sinuxis a écrit :Je pense au contraire, puisque nous fonctionnons "more geometrico", dans un ensemble de réalité donnée et selon le principe du tiers exclu (donc les seules solutions sont A et non A), que le contraire logique (ou le complément dans l'ensemble fini) de : "sous les conditions x, y et z la forme de l'individu ne change pas" est "sauf dans les conditions x, y et z, la forme de l'individu change".



Malheureusement je ne suis pas certain qu'elle comprenne plus la chose sous cette forme. J'étais si agacé que je me suis abstenu de répondre ou plutôt j'ai demandé à ce que l'on efface ma réponse. (ce qui est plus sage) aussi je vous remercie de l'avoir fait pour moi.

Même si encore un coup j'ai peu d'espoir que cela "percute" car il faut le savoir Louisa qui s'autorise si généreusement de "l'argumentation rationnelle" et de la "logique" , n'en possède manifestement pas le premier mot... C'est pourquoi si vous choisissez de vous exprimer dans un langage un tant soit peu formalisé...tout est à redouter à plus forte raison :D

Bien entendu entièrement d'accord ensuite avec votre exemple de l'hémiplégique. Il serait même possible et je crois fort intéressant de "brancher" ces questions sur les thèses que développe Georges Canguilhem dans "le Normal et le pathologique", qui s'oppose à l'idée de norme biologique fixée et déterminée une fois pour toute (la norme biologique se redéfinissant en permanence).... Mais bon nous n'en sommes pas encore là....

D.

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Messagepar hokousai » 07 nov. 2008, 19:29

""" car aucune raison ne me force à penser que le corps ne meurt que s'il est changé en cadavre ""... ce que dit spinoza me semble clair , le corps peut mourir de son vivant
( si j'ose me permettre un peu d' humour sur le dos d'un auteur qui en manquait un peu )

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Messagepar Durtal » 07 nov. 2008, 19:55

hokousai a écrit :""" car aucune raison ne me force à penser que le corps ne meurt que s'il est changé en cadavre ""... ce que dit spinoza me semble clair , le corps peut mourir de son vivant
( si j'ose me permettre un peu d' humour sur le dos d'un auteur qui en manquait un peu )


So what?

Est-ce à dire que le ressort comique ici consiste en ce que vous présumez être une absurdité de dire qu'un corps peut mourir de son vivant?

D.

PS: peut être avez vous tout simplement la flemme de lire ce que l'on vous répond auquel cas je vous serais obligé de m'en informer que je ne perde pas de temps à le faire à l'avenir :D

D.

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Messagepar sescho » 07 nov. 2008, 20:15

Mon cher Durtal, je pense que vous avez entièrement raison.

Toutefois, je voudrais vous faire remarquer votre totale injustice envers Platon. Car Platon dit que les choses changent en permanence dans le monde phénoménal mais que leur Forme, ou essence, doit être éternelle. Or Spinoza dit tout simplement exactement la même chose...

Les essences sont éternelles en tant que contenues dans, parties de, l'essence divine, qui porte tout ce qui est en sa puissance (c'est une lapalissade). Il ne faut pas confondre essence et existence s'agissant des choses singulières ; elles n'ont aucun rapport, si ce n'est qu'une chose singulière exprime toujours une certaine essence ("essence actuelle") à un instant donné. La seule solution dans ce cadre, c'est que les choses singulières changent continûment d'essence dans le Mouvement, leur cause dans l'Etendue, qui régit le monde phénoménal (mais certes Spinoza se base - comment pourrait-il faire autrement dans une démarche démonstrative, qui est pour lui la base de toute vérité hors notions communes, immédiates - sur les "essences de genre" qui certes perdurent en acte tant que la chose singulière peut toujours être dite appartenir au genre - autre lapalissade, qui ne nie en aucune façon le changement en principe, la naissance et la mort étant les termes.)

Amicalement

Serge
Connais-toi toi-même.

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Messagepar hokousai » 08 nov. 2008, 00:41

à Durtal

quote]Est-ce à dire que le ressort comique ici consiste en ce que vous présumez être une absurdité de dire qu'un corps peut mourir de son vivant? [/quote]

Quel est le ressort du comique ?

je partage l'opinion de Spinoza quand il dit " car aucune raison ne me force à penser que le corps ne meurt que s'il est changé en cadavre "

je trouve ça moins drôle que de dire :

""proposition lamda :un corps peut mourir de son vivant "".

Après tout Coluche disait bien qu'il préférerait mourir de son vivant et tout le monde trouvait ça drôle .


PS J 'ai lu votre réponse et je lis les rares réponses qu 'on me fait .Ce n'est pas lire mes messages qui vous demandera le plus de temps, me semble t il .
Ne présumez pas du temps que je passe à lire sur ce forum et ailleurs .

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Messagepar hokousai » 08 nov. 2008, 01:29

A Sinusix


Je pense au contraire, puisque nous fonctionnons "more geometrico", dans un ensemble de réalité donnée et selon le principe du tiers exclu

Pour tout dire , ce fonctionnement conduit à de récurrentes apories , situations paradoxales ou irrémédiables contradictions .( pas en mathématiques( et encore !) mais en philosophie oui )
......................................................................

sur cette affaire d'individu
vous comprenez bien que si vous coupez le dossier d'une chaise vous allez en faire une table .
Si en revanche, on vous coupe les jambes vous n'allez pas changer de conscience de vous même en tant qu' individu et on ne donne pas une nouvelle carte d'identité ni au paraplégiques ni aux amnésiques .
Le corps humain ne peut donc être considéré comme un corps quelconque , nonobstant l’aspect juridique , c’est le mien (mon corps) de la naissance à la mort .

En focalisant sur la forme ( qui serait l’essence ) on dit que la forme change (c’est évident) donc que l’essence change et on devrait alors dire du tout au tout ( la forme du corps changeant considérablement ).

On ne peut plus sauver l’essence .On ne la sauve certainement pas en disant qu’il y a de bons changements et de mauvais comme le fait Durtal .
Tout simplement parce qu'il y a certains changement qui affirment cette essence ou qui sont précisément ceux par lesquels cette essence s'affirme et d'autres au contraire qui nient cette essence ou qui la détruisent.


Car nous serions le siège de certains changements qui affirment l’essence en vertu de l’essence (sinon en vertu de quoi ?) et d’autres changements qui la nie, mais en vertu de quoi (de l’essence ou pas ) ?
Situation conflictuelle où l’essence n’a plus rien à prétendre qu' à être affirmée en vertu d’elle-même ( alors qu’elle change du tout au tout) , ou niée mais on ne sait pas plus en vertu de quel principe .

Moi je veux bien lire les textes , mais il ne faut pas me demander de les commenter .

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Messagepar Louisa » 08 nov. 2008, 03:41

Durtal a écrit :Malheureusement je ne suis pas certain qu'elle comprenne plus la chose sous cette forme. J'étais si agacé que je me suis abstenu de répondre ou plutôt j'ai demandé à ce que l'on efface ma réponse. (ce qui est plus sage) aussi je vous remercie de l'avoir fait pour moi.

Même si encore un coup j'ai peu d'espoir que cela "percute" car il faut le savoir Louisa qui s'autorise si généreusement de "l'argumentation rationnelle" et de la "logique" , n'en possède manifestement pas le premier mot... C'est pourquoi si vous choisissez de vous exprimer dans un langage un tant soit peu formalisé...tout est à redouter à plus forte raison


ces derniers temps on parle pas mal de nos petits problèmes entre nous, sur ce forum ... je ne veux pas du tout les sous-estimer (au contraire, la différence entre un conflit verbal purement "virtuel" et un conflit de violence physique réelle n'est peut-être qu'une différence de "degré" et non pas d'"essence"), mais j'avoue qu'en ce qui me concerne, ce qui pour l'instant "m'affecte" le plus, c'est ce qu'a très bien résumé le prix Nobel de l'économie 2008, Paul Krugman, aujourd'hui dans The New York Times: "Tuesday, Nov. 4, 2008, is a date that will live in fame (the opposite of infamy) forever. If the election of our first African-American president didn't stirr you, if it didn't leave you teary-eyed (...), there's something wrong with you." (tentative (imparfaite) de traduction: "Mardi le 4 novembre 2008 est un jour qui sera célèbre pour toujours (célèbre s'oppose à scandaleux). Si l'élection de notre premier président Afro-américain ne vous a pas fait quelque chose, si elle ne vous a pas mis au bord des larmes, c'est que quelque chose ne va pas chez vous.").

En effet, comme déjà dit, je suis issue d'une culture anglophone, et il y a de nombreuses choses que je déteste dans la culture américaine et qu'au contraire j'apprécie dans la culture francophone. Il n'en demeure pas mois que le 44e président des Etats-Unis est parvenu à résumer quelque chose qui me semble être d'une valeur absolue (oui oui Henrique, je sais bien que parfois j'exagère ... :twisted: ) lorsque dans son "convention speech" (discours d'investiture en tant que candidat des Démocrates à la présidence) il dit la chose suivante:

"(...) one of the things we have to change in our politics is the idea that people cannot disagree without challenging each other's character (...)"

("(...) l'une des choses qu'il nous faut changer au niveau politique, c'est l'idée qu'on ne peut pas défendre des opinions différentes sans attaquer le caractère (ou la personne) même de l'autre (...)"


Pour la première fois depuis que je suis née, il se fait que je me retrouve dans certains énoncés d'un président américain. Celui-ci en est un.

Car bien sûr, cher Durtal (depuis que je suis sur ce forum, je préfère appeler "chers" ceux avec qui je ne suis pas d'accord, non pas par ironie, mais précisément parce que réussir un jour à établir un véritable dialogue avec eux m'est réellement cher), en matière de raisonnement logique je ne suis pas nulle. Pourquoi faire comme si c'était le cas? Ce qu'il y a bien plutôt, c'est que mes raisonnements sont tout sauf parfaits. C'est pourquoi j'ai besoin de critiques comme vient d'en donner "Généreusement" ( au sens spinoziste) Sinusix (critiques auxquelles je réponds bientôt). Cela m'est beaucoup plus utile que des "jugements" radicaux et purement ad hominem comme tu sais très bien les faire (mais heureusement, le cas échéant tu sais également très bien faire des critiques qui portent sur le fond du sujet en discussion). Or pour moi le problème est vraiment d'ordre "politique": toi et moi, on pense très différemment. Serait-on pour cette raison même contraint de ne discuter que des présumés traits de caractère de l'autre, et non plus de nos idées en tant que telles ... ? Je n'y crois rien. A mon avis, cela doit être possible de discuter calmement de nos idées, sans plus. Mais comment ... ? Pour l'instant, je n'ai pas encore trop de suggestions à faire. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, le dernier message que je t'ai adressé dans ce fil apparemment t'a de nouveau fort agacé. Je m'en excuse, bien entendu (d'ailleurs si plusieurs forumeurs trouvent que mes interventions ne font que produire de la "Haine", au sens spinoziste du terme, il sufffit qu'on me le dise pour que je prenne une petit "pause" afin d'essayer de réfléchir davantage à tout ce qu'on m'a reproché ici ces derniers temps). Je n'ai pas compris ce qui t'a tellement agacé là-dedans. Le fait même que je ne suis d'accord qu'avec la première partie de ton message, et non pas avec la deuxième partie? Autre chose encore ... ? Tu t'imagines, à l'instar de Sescho, que je m'imagine être l'incarnation même de la logique etc. ... ? Bref, voici en tout cas les questions ad hominem que ton dernier message soulève, en ce qui me concerne ... .
A bientôt pour une réponse par rapport au contenu même de la discussion,
L.


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