Bonjour,
Pourriez-vous s'il-vous-plaît jeter un coup d'oeil aux questions de ce message :
http://www.spinozaetnous.org/ftopic-1024-10.html#14835
Je me fais un peu court-circuiter, ce qui est amusant, mais s'il-vous-plaît, ayez pitié des néophytes...
Alexandre_VI a écrit :Je nie la transcendance de Dieu pour une raison différente de celles de Spinoza. La transcendance est absurde puisque la création ex nihilo est incohérente.
Qu'a-t-elle d'incohérent ?
Alexandre_VI a écrit :Bref, il n'y a qu'un seul monde où tout est interconnecté. Cela n'exclut pas la possibilité d'un Dieu, mais alors d'un Dieu immanent. Et je n'interprète pas ici le monde comme le fait le panthéisme hindou.
Cette vision est a priori terriblement réductrice au regard des croyances monothéistes.
Alexandre_VI a écrit :Une autre raison de rejeter la transcendance est que la croyance en des êtres transcendants a été démolie par les sciences cognitives et la psychologie évolutionniste. Voir le livre de Pascal Boyer «Et l'homme créa les dieux». Croire en de tels êtres transcendants devient aussi ringard que de croire à la fée des dents.
Tant que les neurosciences cognitives en sont à émerger tout juste (tant que le fonctionnement de notre cerveau en tant qu'organe pensant demeure une énigme totale, mais à élucider), se fonder sur "la psychologie évolutionniste" me paraît aussi fumeux que se fonder, rétroactivement, sur l'alchimie pour justifier telle ou telle réaction.
hokousai a écrit :à recherche
que concéder à une dimension, dont nous ignorons pour le coup tout, des caractères tout aussi infinis ?
Il est évident que de
la substance Spinoza n' ignore rien .
Et ce à la différence de vous qui ( supposément ) ignorez tout de ce à quoi vous voulez attribuer une perfection .
hokusai, puis-je vous demander au préalable pour quelle raison, en dépit d'un français académique, vous usez d'une ponctuation (et d'apostrophes) aussi "décousue", en insérant des espaces partout ? encore une fois, par pure curiosité.
Je ne comprends pas votre réponse : "la substance de Spinoza n'ignore rien".
Ce qui m'étonne est qu'à l'image de Spinoza, vous semblez conférer à cette substance une "autonomie" notamment intellectuelle, puisqu'elle n'ignore pas ce qu'elle est, alors que nous, humains, n'avons accès qu'à certaines de ses caractéristiques. S'il ne peut s'agir d'une personnification, de quoi s'agit-il au juste ?
"Ma" perfection pourrait tout autant se connaître elle-même, et bien que mon emprise soit vis-à-vis d'elle nulle ; mais dans cette perspective, il me paraît plus sensé de concéder à celle-ci les caractères d'un être dont la pensée dépasse largement la nôtre, de la placer dans le cadre d'une transcendance.
hokousai a écrit :Mais à une dimension, dont nous ignorons pour le coup tout, vous voulez attribuer des caractères tout aussi infinis !!! Avouez alors que vous n'en ignorez pas tout .
Vous voila savoir quelques choses de Dieu . La transcendance en prend un sérieux coup .
Pour peu ces caractères infinis me soient tout à fait étrangers, je peux dire que j'ignore tout de la transcendance qu'ils composent ; nommer la chose n'équivaut pas à mon sens à une connaissance précise de cette chose.
C'est à mon sens, quelque part, un palliatif, asile de notre ignorance...
