Etre partout signifierait chez lui avoir tous les points de vue
Pour moi être partout signifie ne pas avoir de point de vue du tout .
recherche a écrit :Bonsoir,
"Ce que contredit le déterminisme de Spinoza, ce n'est pas qu'il y aurait des événements imprédictibles, mais c'est qu'il y aurait de la contingence dans la nature, c'est-à-dire qu'un phénomène accompli aurait pu ne pas se produire."
Mais c'est précisément ce sur quoi me semble porter le débat du réalisme local vs. position de l'école de Copenhague !
As-tu lu l'article sur le débat Bohr-Einstein ?
Par rapport à la question 2, je ne voulais pas faire référence à l'apprentissage du sens des mots, mais au développement de ce que nous appelons "conscience de soi".
Qu'est-ce qui t'incite à persévérer dans ton être ?
recherche a écrit :Je pense avoir compris que le débat portait bel et bien sur le caractère ou non déterministe de la physique quantique (déterminisme défendue par les tenants des "variables cachées", dont Einstein), et non sur la simple indétermination "dérivée" due aux mesures.
Je comprends que ta lecture de la connaissance du troisième genre vise une unité, connue, sinon découverte intuitivement.
"Et toi, ce n'est pas la nature qui fait que tu vis et continues de vivre autant que tu peux ?"
La volonté en est-elle ?
Pour ce qui est du développement de la conscience de soi, je ne le nie pas : si cette conscience a pour objet l'idée de mon corps, affecté par un grand nombre d'autres corps, elle est au départ obscure et confuse puis se clarifie et se distingue petit à petit à mesure que mon corps acquière de plus grandes capacités. Mais il n'y a pas alors production de cette idée à partir d'éléments extérieurs à mon esprit ou à mon corps.
Les mots sont déterminants pour cette clarification des idées, ils ne les produisent pas.
Henrique a écrit :recherche a écrit :Je pense avoir compris que le débat portait bel et bien sur le caractère ou non déterministe de la physique quantique (déterminisme défendue par les tenants des "variables cachées", dont Einstein), et non sur la simple indétermination "dérivée" due aux mesures.
Pourtant voici ce qu'on peut lire dans l'article WP consacré à la causalité physique : "De plus, il faut souligner que la physique quantique est entièrement causale et déterministe tant que n'intervient pas un processus de mesure. Aussi, dans certaines interprétations de la mécanique quantique excluant la notion de mesure, l'indéterminisme devient une illusion."
Bien sûr, attendu que la volonté n'est que l'appétit dont on a conscience.
Mais si tu entends par volonté un pouvoir indéterminé d'affirmer que, par exemple, vivre c'est bien, tu peux en effet l'exclure de la nature et te référer au surnaturel.
Pourtant voici ce qu'on peut lire dans l'article WP consacré à la causalité physique : "De plus, il faut souligner que la physique quantique est entièrement causale et déterministe tant que n'intervient pas un processus de mesure. Aussi, dans certaines interprétations de la mécanique quantique excluant la notion de mesure, l'indéterminisme devient une illusion."
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