Je ne fais pas l'impasse sur ce que dit Sescho
à savoir
Sescho a écrit :Ce qui est éternel c'est avant tout la Conscience pure, là, maintenant, immédiatement, directement : elle n'inclut aucunement de temps : elle est, immaculée, inchangée bien que tout ce qui se déroule dedans change en permanence.
aldo, je te cite
aldol a écrit :Ne peut-on pas tomber d'accord en disant qu'il y a des mouvement ponctuels d'attention qui rassemblent les choses vers une conscience unitaire... et que ces mouvements, comme autant de regards vers l'intérieur, renvoient à une sorte de territoire familier qui a l'énorme avantage qu'on peut le reconnaître instantanément, en tant que repère privilégié (répétitif et habituel) de notre univocité.
L' explication est acceptable. Sauf qu’elle contient le mot conscience et donc l’idée de conscience.
Une machine ( disons de ces ordinateurs très perfectionnés et perfectionnables ) peut faire attention et rassembler unitairement des informations.
Certains cybernéticien estiment que cette machine a une conscience ( ou a conscience ). A mon avis non.
Mais on ne peut pas le savoir.
C'est cela le problème : c'est qu’on ne peut pas le savoir.
La conscience n'est donnée ( et n'apparaît ) qu' à soi même.
Elle n'est pas du tout un objet du monde ( fut- il du monde intérieur ) elle n’est pas un objet elle n'est pas une re-présentation.
Que toi tu ais conscience je ne le vois pas. Je sais ce dont je parle par "conscience" et toi aussi probablement mais sans que ni l’un ni l’autre ne sachions si nous parlons de la même chose. Ce qui est très différent pour les choses du monde.
Ton explication est acceptable sauf que la conscience y est posée comme un objet du monde.
Tu vas me dire qu’alors on ne sait plus quoi dire ni quoi faire. Je dirais qu’on doit alors faire de la phénoménologie, regarder et décrire plutôt qu’expliquer. Et c’est ce que nous faisons ( sans le dire) avec Sescho.
( mais je redis là ce que je t’ai dit maintes fois )
Il me semble néanmoins que quand je parle d 'organisme je suis dans l'explication. Je ne nie pas le besoin d'explications. Mais je dirais qu'on passe du terrain de la certitude ( le célèbre cogito par exemple) à celui de l'incertitude des explications.
Il faut que l'explication soit au plus près du phénomène de conscience. SI elle part du phénomène comme déjà expliqué elle ne l'explique pas.
Tu parles de territoire familier. Comment expliquer la familiarité ?
C 'est un amour, un amour mien. Mais pourquoi est ce que JE le ressens et donc non seulement le ressens, mais comme le mien ?
amicalement