J’ajoute quelques réflexions dans une (dernière avant éventuelles discussions) tentative de décliner encore d'un niveau, sous réserve générale de principe, et en ne développant pas du tout ce dont le cadre sort assurément tellement de ma compétence que le « Café du Commerce » se profile...
Par exemple, à l’extérieur strict, je sens juste qu'il ne faut surtout pas baisser la garde, mais au contraire l'élever. Aussi que le "devoir d'ingérence" a plutôt globalement sévèrement failli si l'on considère les bilans, mais que la coopération active et réactive de la France avec le Mali, par exemple, a été au contraire une œuvre bénéfique d'importance majeure, ce que les événements en objet viennent encore une fois confirmer. A l’intérieur, le net renforcement en nombre, formation, équipement, déploiement sur le territoire, etc. des
forces de l’ordre opérationnelles, ainsi que des
services de renseignement et de traitement me semble nécessaire, et tout autant
le soutien actif des fonctionnaires et Associations œuvrant pertinemment au social sur site. De même pour, outre le système judiciaire en général, le
système carcéral, pour le nombre de places évidemment (c’est indigne actuellement) et de surveillants, mais aussi pour la gestion différentiée suivant les profils, le soutien psychologique, la formation, le reclassement, etc.
Fermeté ET Générosité.
Je développe deux sujets encore largement actuellement « tabous » :
1)
Réduction rapide de l'immigration de masse (économique de fait)Je n’ai pas reproduit ci-dessus les passages de Spinoza sur les étrangers (ou les femmes), car la situation de fait a là pas mal changé depuis son époque, et qu’il n’y a là que conjoncture et pas de règle universelle (
l’optique politique de Spinoza est très pragmatique, et revendiquée explicitement telle, et suit largement celle de Machiavel, sans entamer d’un iota son universelle bonté pour autant.) En effet, Spinoza considère que le type de relation qui est la règle entre États (et donc entre citoyens et étrangers en tant qu’organismes collectifs) est l’état de nature, autrement dit la sauvagerie, au sens primitif du terme.
Cela dit, les événements montrent tout en même temps que dire que les étrangers – dans la mesure de leur intégration, puis de celle de leur descendance – peuvent être défavorables à la santé de l’État n’est certainement pas non plus à rejeter
a priori.
On peut dire en "bilan spinozien au travers du TP, adouci" qu’il n'y a
aucune injonction morale à l’immigration de masse, au contraire.
A fortiori, les événements et l'état général du pays (chômage massif, déficits, délinquance, démoralisation, sentiment ultra-majoritaire dans le peuple : 80%, etc.) indiquent très clairement l'inverse : il est très nettement de l’ordre de la Raison de la réduire fortement, rapidement, dans les faits bien sûr, etc. outre bien sûr de renvoyer les étrangers – y compris européens – en situation d’illégalité à un titre ou un autre, puisque ce serait sinon accepter de voir bafouée la Loi, et donc la ruine de l’État.
MAIS, en même temps (dans le cadre d’une socialisation des nations elles-mêmes, correction apportée à Spinoza) :
Il y a une injonction à la fois morale et pragmatique à œuvrer tout aussi massivement, rapidement, dans les faits, etc. au
respect des intérêts des populations des pays d'émigration (et les autres qui le requièrent) sur leur propre sol déjà, à l'aide au développement et à la coopération – pendant extérieur des travailleurs sociaux de l’intérieur. On peut ajouter que la maîtrise factuelle de la démographie (en fonction du potentiel économique, écologique, etc. du pays) devra de plus en plus être associée à cela. Des partenariats forts avec les plus développés (je pense par exemple à la Tunisie) me semblent aussi indiqués.
Et comme il faut aussi équilibrer le budget, un effort de productivité (efficience) global est aussi impératif...
2)
Réforme foncière de l’Information audio-visuelle publiqueIl y a aussi des forces strictement intérieures d’affaiblissement de l’État. De prétendus « défenseurs vigilants des libertés individuelles » (parfois partiellement masqués par d’autres bannières) ne font en réalité que d’affaiblir l’État et faciliter la liberté d’action des malfaiteurs, et autres illégalités ; ce qui, bien sûr, comme l’indique on ne peut plus clairement Spinoza, est
in fine inévitablement sombrer dans l’insécurité et conséquemment dans la privation de liberté réelle.
La Liberté, la Raison et la Solidité de l’État ne font qu’un chez Spinoza.
Il en est de même de ce « courage en absence totale de risques » qui s’enorgueillit à bon compte de faire – éventuellement jusqu’à de la « théorie du complot » maladive - de l’anti-occidentalisme occidental, champion du don de leçon, de l’accusatoire et du victimaire, de l’incitation à la flagellation continuée pour des faits révolus (esclavage, colonisation, ...), du dénigrement de la force publique, etc., (du bla-bla moralisateur en général, caricature vaniteuse de la Bonté) et qui par ailleurs couvre de son silence les crimes qui ne cadrent pas avec ses préjugés.
Il s’agit cependant de l’exercice normal de la Démocratie..., SAUF quand il s’agit de Services Publics, pour des raisons évidentes.
Là (mais ce n’est pas la seule fonction en cause par-là, loin s’en faut) je n’hésite pas à qualifier (
tout en ayant une très haute opinion de la fonction - en principe - elle-même) l’Information de Service Public de « catastrophe nationale »... bien sûr financée par la nation... La sortie de l’Information pilotée dans le contenu par le Gouvernement a été ratée en 1981 : au lieu de déboucher sur une Information neutre au véritable service du public - ce que l’on espérait évidemment -, elle a très gravement dérivé vers un fonctionnement de microcosme autarcique auto-satisfait en diable – d’autant que parler n’est quasiment rien faire en soi, et qu’il s’agit en bonne part d’être payé pour cela – qui, alors même que l’honneur de la profession consiste précisément à être le plus objectif possible et donc à ne faire AUCUN jugement de valeur, et à s’effacer totalement derrière l’Information comme toutes les bonnes équipes techniques le font très professionnellement derrière l’image et le son, s’est érigée en nouveau Pouvoir et en Juge suprême critique systématique du Politique et de tout, évidemment sans aucun mandat électif ni responsabilité factuelle nette. Et aussi pilier du Politiquement correct qui a fait tant de mal tout en même temps, en lien direct avec les événements en cause. Inspection des travaux finis, champion de formules typiquement pathologiques à base d’ « aurait dû », et autres « comment se fait-il que ce ne soit pas déjà fait ? » « ah, mais ce n’est pas à 100%, ce n’est pas parfait » (100%, « absolument sûr », etc., etc. n’existe tout simplement
jamais dans la réalité : c’est du pur jus de Mental...) Et pour un véritable
mea culpa de fond on peut évidemment toujours attendre les calendes grecques à ce niveau de don de leçons : c'est le coq français de Coluche qui chante de plus belle quand il a les pieds dans la m...
Bref, si l’on veut que le pays aille bien mieux, je pense qu’il est déjà bon d’éviter que la perversion mentale ne l’arrose en continu,
a fortiori à ses frais...
Il y a des tranches horaires sur
Inter (et même plus ou moins globalement) où le qualificatif de « propagande politiquement correcte » n’est pas exagéré, par exemple. En revanche, ceci ne concerne pas dans mon esprit les véritables professionnels : Grands reporters, Journalistes d’investigation, Animateurs de débats de fond pluralistes et professionnels, et aussi les véritables Humoristes – c’est-à-dire pas des critiqueurs ironisant intercalés entre les "journalistes" critiqueurs, et souvent ironisant -, et même chroniqueurs partisans dans la mesure où le pluralisme est vraiment respecté, etc., etc.
Bien évidemment, ceci n’a strictement rien à voir avec une quelconque violation de la Liberté de la Presse : celle-ci reste inchangée. Il s’agit d’une ligne éditoriale comme dans tous les organes d’information, mais là cette ligne s’appelle :
(véritable) Service (du) Public, et est définie par des textes cadres précis, en particulier destinés à exclure tout esprit partisan, de pouvoir, d’Incarnation innée de la Vérité, de jugement de valeur, etc. dont l’application scrupuleuse est contrôlée par un organisme tel le CSA (et nullement ensuite dans le contenu réel : rien à voir non plus, donc, avec l’Information pilotée en contenu par le Gouvernement d’antan.)
C’est dit ! La contradiction est bienvenue, si quelqu’un le sent...

Connais-toi toi-même.