Je comprends rien et réponds sans comprendre, donc (je crois que ça ira plus vite).
hokousai a écrit :je ne pensais pas à mes états d' humeur mais à ce qu'on désigne comme étant le monde dans un tel état de faits à un moment donné, l'ensemble des événements si tu veux , mais l'ensemble dit présentement .
On dit actuellement et ce parce qu'on associe spontanément acte et présence.
L'ensemble des événements présentement, j'ai essayé de savoir si c'était les événements mondains ou individuels, j'ignore si tu as répondu. Moi j'ai pas l'impression. J'ai parlé d'état du monde en tentant d'en parler globalement, ce qui me semblait repondre a "une infinité de causes". Tu as dit que c'était pas ca. J'ai essayé aussi de dire qu'il n'y avait pas une suite de causes qui arriveraient à Un état mais des agencements singuliers qui jouent avec d'autres, en interaction avec la totalité des causes virtuelles... et qui produisaient des "états" du monde. C'est toujours pas ça. J'ai ensuite pensé qu'il pouvait s'agir de nos mondes intérieurs, qui vont d'un état à l'autre, c'est encore pas ça !
Je n'ai plus aucune idée et me dire les choses en latin ne m'inspire pas le moins du monde en guise d'éclaircissement !
GillesGaston Granger souligne que dans la pensée d’Aristote, l’actuel « constitue cet aspect du réel qui est saisi comme s’imposant à notre expérience sensible, ou à notre pensée du monde, comme existence singulière
Bon l'expérience du présent, quoi...
Si le corps humain est affecté d'une modification qui exprime la nature d'un corps étranger, l'âme humaine apercevra ce corps étranger comme existant [b]en acte ou comme lui étant présent, jusqu'à ce que le corps humain reçoive une modification nouvelle qui exclue l'existence ou la présence de ce même corps étranger
En gros d'accord, encore que la modification puisse être interne et provenir d'une baisse d'intensité par exemple (ou encore d'association d'idées etc) qui nous amène peut-être "naturellement" à autre chose.
L'âme pourra apercevoir comme présents les corps extérieurs,
quoiqu'ils n'existent pas ou ne soient pas présents,

quand une fois le corps humain en aura été affecté.
(...) l'âme humaine les apercevra comme présents autant de fois que se répétera cette action du corps humain que nous venons de décrire.
Présents oui, identiques pas forcément.
Il semble y avoir des modifications présentes (objectivement) et éventuellement si mon corps est intérieurement affecté par mouvements spontanés propre au corps on peut avoir l'illusion de la présence des choses.
Oui oui, je trouve aussi (sauf que peut-on appeler ça une illusion, ça reste à voir : la présence est bien réelle).
Le présent c'est l'actuel, c'est maintenant
L'actuel aristotélicien sans doute, deleuzien peut-être...
Un état du monde en efface un autre et sera effacé.
[b]Voila ce que je n'admets pas .
Il n'est pas "effacé" puisqu'il persiste (peut persister) dans la mémoire, et revenir
plus ou moins en l'état.
Tiens j'ai une idée pour démocratiser Spinoza : enlever les incessantes redites et renvois divers (grr) ! Ce que je me permets ci-dessous (une seule fois hein) :
Toute idée d'un corps ou d'une chose singulière quelconque existant en acte enveloppe nécessairement l'essence éternelle et infinie de Dieu.
Démonstration : L'idée d'une chose singulière et qui existe en acte enveloppe nécessairement tant l'essence que l'existence de cette chose. Je n'entends pas ici par existence la durée. Je parle de la nature même de l'existence qu'on attribue aux choses singulières, à cause qu'elles découlent avec une infinité de modifications de la nécessité éternelle de la nature de Dieu. Car, quoique chacune d'elles soit déterminée par une autre d'exister d'une certaine manière, la force par laquelle elle persévère dans l'être suit de l'éternelle nécessité de la nature de Dieu.
Déterminée !? Spinoza dit-il que derrière même une "détermination" qui sî je comprends bien donnerait une forme plutôt qu'une autre a une chose, celle-ci garderait en elle quelque chose de spécifique qui "persisterait" ?
donc je pense que [b]si un état du monde en efface un autre alors
la force par laquelle elle persévère dans l'être suit de l'éternelle nécessité de la nature de Dieu
cette force agit en vain
Et plus exactement que cette force produisait du NÉANT

Quelle force "agit en vain", produirait du néant. Celle qui aurait été effacée ? Je comprends rien.
La compréhension qui par exemple effacerait un problème réduirait "l'essence" du problème à un néant ?