Vanleers a écrit :Il y a une distinction modale entre une couleur et l’idée de cette couleur dans l’esprit ce qui rend l’expression « pensée colorée » absurde.
oui bon bof...
Les physiciens me rappelant toujours ( à l'ordre ) qu'il n' y a pas de couleurs dans le nature mais que ce sont des ondes, j'en ai conclu que la couleur était dans mon esprit.
Mais vous avez une idée de la pensée
sans qualité . Existant
en soi comme une faculté vide de détermination,
hors acte.
A La manière dont certains cartésiens pensaient la volonté (ce que Spinoza critique).
C' est la pensée pure, la pensée absolue. Un éther . Du moins ce qu'il est pensable de plus éthéré qui soit...et in fine impensable.
Tout comme, il en fallait un à Einstein pour (l'espace) vous avez besoin d'un
éther pour les pensées.
MOi je comprends une distinction modale dans l'esprit entre la couleur- pensée et le tangible- pensée ou l' olfactif- pensée etc...
Pas une distinction entre la couleur- pensée et la couleur comme comme étant objectif(en soi ).
Votre pensée (dans la théorie que vous en avez ) ne pense rien, elle est le contenant
passif d'une image. C' est une plaque photographique. On peut les multiplier à l'infini, ça ne donne pas une pensée. Vous n'avez que des photos, ie des objets.
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Considérer le conatus comme un effort ouvre la porte à une resubjectivisation de l’homme qui contredit la désubjectivisation opérée par Spinoza.
Spinoza dit que c'est un effort ... donc j' en étais resté là .Quelles que soient les propositions il parle toujours de
l'effort et
d'effort conscient .( ou de conscience de l'effort). De la conscience de l'effort nous concevons qu'il y a une force.
Moi je vois que Spinoza subjectivise.
Mais là dessus je pense comme Deleuze
deleuze a écrit :Le conatus ne doit surtout pas être compris comme une tendance à passer à l’existence : précisément parce que l’essence de mode n’est pas un possible, parce qu’elle est une réalité physique qui ne manque de rien, elle ne tend pas à passer à l’existence. Mais elle tend à persévérer dans l’existence, une fois que le mode est déterminé à exister, c’est-à-dire à subsumer sous son rapport une infinité de parties extensives. Persévérer, c’est durer; aussi le conatus enveloppe-t-il une durée indéfinie (III, 8).
C'est çà dire que l'idée de FORCE est problématique .
Dans son article Deleuze emploie une fois le mot FORCE.
Deleuze a écrit :La puissance d’agir (Spinoza dit parfois force d’exister, déf. gén. des affects) du mode est donc soumise à des variations considérables tant que le mode existe, bien que son essence reste la même et que son aptitude à être affecté soit supposée constante.
http://spinoza.fr/sur-le-conatus-extrait-du-lexique-de-gilles-deleuze/ Cette idée de FORCE est profondément ancrée dans l'esprit contemporain certes. Mais cette idée est problématique à mon avis dans le spinozsime .
(problématique d'ailleurs pour toute métaphysique).
En imposant la notion de force sous une forme que Descartes
s'était efforcé d'effacer le plus possible, Newton fit reculer la pensée
cartésienne.
page 145
http://www.persee.fr/docAsPDF/rhs_0048-7996_1952_num_5_2_2919.pdf Mais que pense Spinoza prénewtonien de la FORCE ?
Alors que nous la pensons en post newtoniens?
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a) E II 8 parle bien d’essences : il suffit de relire la proposition
ben excusez - moi... : mais il parle
des idées des choses qui n'existent pas contenues dans l'idée de Dieu ( et par comparaison "comme le sont les essences contenue dans les attributs").
[quote="prop 8/2]Les idées des choses singulières (ou modes) qui n'existent pas doivent être comprises dans l'idée infinie de Dieu, comme sont contenues dans ses attributs les essences formelles de ces choses.[/quote]
Je ne nie pas que les essences formelles sont contenues dans les attributs ...
ni même (
de ce dont il parle) que
Les idées des choses singulières (ou modes) qui n'existent pas doivent être comprises dans l'idée infinie de Dieu,je dis comme Spinoza le dit
[quote='Scolie pro 8/2]Dès lors, les idées de ces rectangles n'existent plus seulement en tant qu'elles sont comprises dans l'idée du cercle, mais elles existent aussi en
tant qu'elles enveloppent l'existence des deux rectangles donnés[/quote]
Il ne me gène pas qu'il y ait des idées de cercle ou de rectangle dans l'idée infinie de Dieu ...mais il me gène qu'on attribue l'éternité QU' à ces idées de choses qui n'existent pas.
Je ne fais aucune faute d'interprétation de ce que dit Spinoza. Je le suis (de suivre) à la lettre. Je me demande seulement si on n'en fait pas une en niant
l'éternité pour ce qui est quand même le plus flagrant de la nature à savoir
l'existence. Parce que c'est bien beau tout ça ...cet effort d'abstraction
mais l'Eternité est en fait y est
vidée de l'existence .
La force infinie travaille en vain.
Que ce soit un motif de béatitude m'étonne un peu,
J'y vois plutôt
l' absurde.
Quelle béatitude que d' être éternellement une chose qui n'existe pas?..........