Éthique
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | Pour lire l'éthique de Spinoza, suivez ce [[Éthique démontrée suivant l'ordre géométrique|lien]]. | ||
+ | |||
L’'''éthique''' est la théorie rationnelle de l'existence optimale pour l'homme : la [[béatitude]] suprême ([[E2|Ethique II, préface]]). Il s'agit pour Spinoza de comprendre dans son [[Éthique démontrée selon l'ordre géométrique]] les conditions d'une telle satisfaction, non à partir de la théorie d'un Bien [[absolu]] et [[transcendant]], comme chez [[Platon]] et dans une certaine mesure chez [[Kant]], mais à partir d'une connaissance de la [[nature]] et des rapports de l'homme avec elle. Le [[bien]] qu'il s'agit ainsi de vivre est relatif et [[immanence|immanent]] à la réalité naturelle. | L’'''éthique''' est la théorie rationnelle de l'existence optimale pour l'homme : la [[béatitude]] suprême ([[E2|Ethique II, préface]]). Il s'agit pour Spinoza de comprendre dans son [[Éthique démontrée selon l'ordre géométrique]] les conditions d'une telle satisfaction, non à partir de la théorie d'un Bien [[absolu]] et [[transcendant]], comme chez [[Platon]] et dans une certaine mesure chez [[Kant]], mais à partir d'une connaissance de la [[nature]] et des rapports de l'homme avec elle. Le [[bien]] qu'il s'agit ainsi de vivre est relatif et [[immanence|immanent]] à la réalité naturelle. | ||
Version actuelle en date du 26 décembre 2011 à 18:15
Pour lire l'éthique de Spinoza, suivez ce lien.
L’éthique est la théorie rationnelle de l'existence optimale pour l'homme : la béatitude suprême (Ethique II, préface). Il s'agit pour Spinoza de comprendre dans son Éthique démontrée selon l'ordre géométrique les conditions d'une telle satisfaction, non à partir de la théorie d'un Bien absolu et transcendant, comme chez Platon et dans une certaine mesure chez Kant, mais à partir d'une connaissance de la nature et des rapports de l'homme avec elle. Le bien qu'il s'agit ainsi de vivre est relatif et immanent à la réalité naturelle.
Depuis Gilles Deleuze, on a tendance à opposer l'éthique, qui se préoccupe principalement de ce qui est bon pour l'homme en tant qu'être inscrit dans une réalité naturelle à la morale qui prétend définir un bien absolu, indépendant des conditions de son apparition dans la nature, et auquel il faudrait se conformer en contrariant notre nature sensible imparfaite.