Durtal a écrit :louisa a écrit :je crois que l'idée que tu proposais va beaucoup plus loin: tu réduis la liberté au simple exercice ou affirmation de la puissance, tandis que chez Spinoza la puissance s'affirme toujours, aussi bien lors d'une Tristesse que lors d'un Désir ou lors d'une Joie, bref, elle est toujours présente dans n'importe quel genre d'Affect, alors que la Liberté spinoziste n'est pas n'importe quel Affect, c'est la "Joie suprême" ou "Béatitude" (donc un Affect très précis, ou, si tu veux, une affirmation de la puissance très précise (une sous-division particulière de cette espèce particulière d'affirmation qu'est l'Affect de Joie), pas n'importe quelle affirmation). Raison pour laquelle je crois qu'il faut en effet bien distinguer les choses, si l'on veut comprendre en quoi pourrait consister la liberté dans un système déterministe qui n'est pas celui de Hobbes mais celui de Spinoza.
Voyons ça de plus près.
1)Louisa a écrit:
« Chez Spinoza la puissance s’affirme toujours aussi bien lors d’une tristesse, lors d’un Désir ou lors d’une joie »
(...)
Il est néanmoins exact que quelque soit le degré de passivité auquel une chose est soumise, elle exprime néanmoins une activité à un degré quelconque aussi minime fut-il, car la passivité totale correspond à la disparition pure et simple de la puissance, c'est-à-dire à la destruction de la chose, et une chose détruite ne peut même plus être dite subir ou pâtir de quoi que ce soit. Il n’en reste pas moins, ce point étant rappelé, que quelque soit le degré de passivité auquel tombe ou retombe une chose et tant que cette chose n’est pas détruite, il subsiste en elle quelque degré ou forme d’activité exprimant sa puissance.
ok, nous sommes visiblement d'accord là-dessus (si tu relis la citation, tu verras que la phrase juste après explique dans quel sens il fallait lire le "aussi bien").
Durtal a écrit : Mais cette puissance ne s’exprime évidemment jamais en considérant l’état de la chose par le coté où elle est dite subir, puisque sous ce rapport elle est impuissante ou encore sa puissance est niée. La bonne nouvelle est que si d’un coté (étant des choses dont la puissance est limitée ou finie) les êtres humains sont toujours à un degré quelconque soumis aux causes extérieures qui les contraignent et les font opérer passivement d’un autre coté ( car avoir une puissance limitée ce n’est pas avoir une puissance nulle) ils sont toujours aussi à un degré quelconque libre, c'est-à-dire apte à opérer et à agir non sous la contraintes des choses externes mais en exerçant leur propre spontanéité, c'est-à-dire en posant les détermination qui suivent de leur nature et lui conviennent. Bref liberté et servitude ne sont pas des termes à entendre comme des déterminations absolues mais comme des déterminations relatives l’une à l’autre. Cette situation se traduit chez Spinoza en disant que tous les êtres font « effort » pour persévérer dans leur être. Toutes sont animées d’une tendance à affirmer toutes les déterminations qui suivent de leurs natures ( donc techniquement parlant à agir librement), mais comme elles ont en effet toutes cette tendance, mais des natures différentes, elles peuvent et c’est ce qu’elles font le plus ordinairement, se nier mutuellement les unes les autres et s’entre-empêcher » et par conséquent limitent réciproquement leurs libertés.
c'est par rapport à ceci que nous lisons pour l'instant Spinoza différemment. Tu définis ici la liberté par une "spontanéïté", alors qu'à mon sens la liberté chez Spinoza, cela ne se fait jamais "tout seul", au sens où la simple absence de causes extérieures n'est guère suffisante voire nécessaire pour déjà être libre. Celui qui est libre a appris comment augmenter maximalement sa propre puissance, tandis que n'importe qui exerce toujours déjà sa propre puissance "spontanément", on ne peut pas ne pas l'exercer. Aussi ai-je l'impression que lorsque tu dis que la liberté consiste en le fait d'avoir une
tendance à affirmer toutes les déterminations qui suivent de ma nature, tu supposes qu'il y aurait des déterminations qui suivraient de ma nature mais qui à cause de certains obstacles extérieurs ne se produisent finalement pas. Là à mon sens tu introduis du "possible" dans l'essence même de la chose (une détermination qui "aurait pu" être la mienne mais en réalité ne l'est pas), alors que chez Spinoza le possible n'a aucun statut ontologique, le possible n'est que le "signe" de notre ignorance des causes.
Enfin je ne crois pas que chez Spinoza l'affirmation soit relative à la négation. On a chez lui d'abord l'affirmation, et seulement ensuite la négation. On a d'abord l'affirmation pure, qui n'a pas besoin du tout du négatif pour pouvoir s'affirmer (le spinozisme n'est pas un hégélianisme). La liberté n'a pas besoin de la servitude. Ce que Spinoza dit, c'est plutôt ceci (E4P68):
"
Si les hommes naissaient libres, ils ne formeraient aucun concept du bien et du mal, aussi longtemps qu'ils seraient libres."
Comme il le dit dans la démonstration, ce sont le bien et le mal qui sont des corrélats. Mais on peut très bien être libre, du moins en théorie,
sans avoir des idées inadéquates. La liberté n'a pas besoin d'idées inadéquates, elle n'a pas besoin de la servitude pour exister, elle ne se définit pas en réference à son contraire. Pour moi cela est crucial dans le spinozisme: le positif est du pur positif, il n'est jamais le revers de la médaille, ce qu'on n'obtiendra que si l'on est d'abord prêt à "souffrir" etc. Il n'y a pas de "puissance du négatif" dans le spinozisme. Bref, le spinozisme n'est pas un hégélianisme. Mais tu penses peut-être à des choses qui vont dans le sens inverse, qui te permettent de rapprocher tout de même les deux? Si oui, à quoi penses-tu plus précisément?
Durtal a écrit :2) « Elle (la puissance) est toujours présente dans n’importe quel genre d’Affect.
Les affects PASSIFS ne sont-ils pas des affects par lesquels nous sommes dit « impuissants » (ou qui attestent de notre « impuissance ») ? Un affect passif par ailleurs n’est-il pas par ailleurs « un genre d’affect » donc…Ne peut on en conclure que tu parles à tort et à travers ou que tu ne comprends pas bien le sens des mots que tu emploies ?
ah si tu veux discuter de qui je suis moi tu peux en conclure tout ce que tu veux. Ce qui m'intéresse plus, c'est ce que tu dis du spinozisme. Alors voilà, à mon sens on ne peut pas dire que les Affects-Passions sont ceux par lesquels nous sommes impuissants. Le problème, la passivité, réside précisément en le fait même de réduire une Passion à une impuissance, à ne pas voir ce que pourtant tu viens d'admettre ci-dessus: que dans toute Passion nous sommes nous-mêmes une cause partielle, et que par conséquent, toute Passion affirme elle aussi notre puissance, ne fût-ce que partiellement. A mon avis (mais tout cela est à vérifier bien sûr, je ne fais que formuler des hypothèses de travail) le remède aux affects consiste exactement en ceci: essayer d'éloigner l'idée d'une cause extérieure, pour aller voir ce que tel ou tel affect dit de moi (E5P2). Alors on pourrait croire que le spinozisme à cet égard est proche de la psychanalyse, mais je crois que la grande différence justement réside dans ce que je viens de dire ci-dessus: là où pour la psychanalyse ou pour le hégélianisme il y a toujours du négatif dans mon essence même, pour le spinozisme celle-ci est pure affirmation. Le remède aux affects consiste à rapporter la Passion à l'Esprit seul, et non pas à l'Esprit
et (surtout) à la chose extérieure qui a été une cause partielle (E5P3). Car de toute Passion je suis moi-même aussi cause, moi-même dans ma propre puissance (et non pas impuissance).
Or comprendre cela ne donne pas encore lieu à la Liberté/Béatitude/suprême Joie. Cela permet juste de construire une idée adéquate d'une idée inadéquate, donc de détruire une Passion (et par là même de ressentir une petite augmentation de notre puissance de nouveau, une Joie active). Ceci est la
condition de la Liberté, chez Spinoza (la condition de la suprême Joie), mais pas encore la Liberté elle-même, puisque celle-ci consiste dans l'Amour intellectuel de Dieu, et que lorsqu'on s'occupe à détruire nos Passions, on n'est pas encore dans cet Amour-là, on est seulement en train de préparer le terrain, on nous rend seulement plus puissant, sans plus. Pour atteindre à la suprême Joie, il faut utiliser notre puissance de penser et d'agir pour maintenant non plus penser à nos Passions, mais à des essences (l'essence de l'attribut, notre essence, l'essence de telle ou telle chose singulière, puis d'une autre encore, et ainsi de suite).
Cela me semble vraiment être crucial dans la conception spinoziste de la Liberté, donc si quelqu'un à une objection à faire par rapport à ceci, merci par avance.
Durtal a écrit :3) La liberté est (…) (donc un Affect très précis, ou, si tu veux, une affirmation de la puissance très précise)
Oui, oui je veux bien ! Mais : est ce que je suis victime d’une hallucination ou n’es tu pas en train d’écrire que la liberté est un « affect précis » identique à l’affirmation de la PUISSANCE ?
ben non, je dis: "une affirmation de la puissance très précise". Donc pas n'importe quelle affirmation, comme je le dis juste après. A mon sens, tu ne me lis souvent qu'en partie principalement parce que tu es déjà irrité par les idées que je propose. Du coup tu es moins concentré. J'en suis désolée, bien sûr, mais je n'y peux rien, ce que j'écris c'est ma façon actuelle d'interpréter Spinoza, cela n'a rien à voir avec toi (l'enjeu de cette discussion pour moi n'est donc point de te "battre", l'enjeu est simplement de comprendre qui se trompe où, dans l'espoir de comprendre ainsi tous mieux le spinozisme).
Durtal a écrit :Par conséquent est ce que tu ne serais pas par hasard en train de « réduire » le concept de liberté au concept de puissance ? (Ou alors c’est moi : quelle est l’affirmation qui précède, dans ton texte l’expression « très précise » ?)
je n'ai pas compris ce que tu veux dire par là. Ce que j'ai voulu dire: la Liberté n'est pas juste une affirmation de la puissance, puisque tout ce que produit une essence, qu'elle en soit la cause adéquate ou la cause partielle, affirme son essence, la Liberté est un Affect. On sait que dans le spinozisme il y a trois Affects: la Joie, le Désir et la Tristesse. La Liberté est une Joie. C'est déjà plus précis que d'être juste une affirmation de la puissance (puisque dans les trois cas, la puissance s'affirme, comme tu l'as rappelé toi-même ci-dessus). Puis Spinoza dit que la Liberté n'est pas n'importe quelle Joie, c'est la Joie suprême ou Béatitude. Deuxième précision. Dans la classe des "affirmations de puissance" on a donc un premier sous-ensemble, les Joies, puis dans la classe des Joies un autre sous-ensemble, la classe des Joies suprêmes. Par conséquent, toute Joie suprême est une affirmation de puissance, mais pas toute affirmation de puissance est une Joie suprême. Et donc la Liberté est un concept plus précis que l'idée générale d'affirmer sa puissance. On peut affirmer sa puissance de plein de manières différentes, la Liberté n'est qu'une de ces manières. Et donc une affirmation de la puissance
très précise.
Durtal a écrit :Trêve de plaisanterie. Dire d’un concept qu’il est une subdivision ou un cas particulier d’un autre, c’est dire que les choses qui satisfont le second satisfont également le premier.
en effet, c'est tout à fait ça. Il faut juste y ajouter que les choses qui appartiennent au premier n'appartiennent pas toutes au second pour saisir l'essentiel de mon "intervention".
Durtal a écrit :Et donc il est bien sûr parfaitement inconséquent et incongru (pour ne pas dire de choses plus méchantes) de commencer comme tu le fais par protester contre la « réduction » de la liberté à la puissance pour terminer en affirmant l’identité de ces deux choses, en croyant (je suppose du moins) avoir réalisé « un bon coup »
(souviens-toi que la connaissance du mal est toujours inadéquate, pour Spinoza; je ne suis pas sur ce forum pour donner "des bons coups", je suis ici pour apprendre, comme tout le monde)
Durtal a écrit :en séparant les choses par genre et par espèce ce qui ne change strictement rien au problème puisque cela revient précisément à « réduire » la liberté à un cas particulier de l’affirmation de la puissance.
Essayons de le penser de manière plus formelle. Disons que tous les x sont des y, et tous les y des z. Est-ce que tous les z sont des x? Non. Parmi les z il y a des x, des t et des d et des p, par exemple. Pourtant ce que tu dis, si je t'ai bien compris, c'est que tous les z doivent être des x.
Retraduit dans les termes de notre problème: tous les Libertés (x) sont des Joies (y), et toutes les Joies sont des affirmations de la puissance (z). Mais pas toutes les affirmations de la puissance sont des Libertés, donc on ne peut pas définir la Liberté par le fait d'être une affirmation de la puissance, puisqu'il y a plein d'autres affirmations de la puissance qui ne sont pas des Libertés (les t, qui sont des Tristesses, les d, qui sont des Désirs, et les p, les Joies-Passions).
C'est pourquoi on ne peut pas dire que toute Liberté (ou idée du troisième genre de connaissance) est synonyme d'affirmation de la puissance, car il faut y ajouter la "différence spécifique" par rapport à d'autres affirmations de la puissance, différence qui consiste dans le fait que la Liberté est une augmentation suprême de la puissance.
Durtal a écrit :Outre l’inanité de l’objection, dans sa forme, (mais ce n’est même pas une objection c’est juste pour essayer de donner l’illusion que tu avais « quand même raison de… »)
pourrais-je te demander de ne pas essayer de me donner l'illusion d'avoir raison? Car je ne crois pas que quiconque sur ce forum a besoin de telles illusions, au contraire. Merci.
Durtal a écrit :ce que tu allègues ici, à savoir qu’il y aurait des expressions de la puissance d’une chose qui différait de sa liberté constitue encore une fois une affirmation gratuite, qui ne trouve aucune espèce de fondement dans le texte et donc fausse relativement au corpus de Spinoza.
tu viens de donner toi-même le fondement de cette idée: tout acte produit par une essence, quelle en soit la cause adéquate ou partielle, affirme sa puissance. Lors d'une Passion, l'essence affirme toujours sa puissance. Tu dis: à un moindre degré. Je dis: le moindre degré ne se fait qu'une fois que l'effet est produit, mais pour produire cet effet, il faut la puissance "entière" de l'essence actuelle, ensemble avec la puissance de la cause extérieure.
Durtal a écrit :En effet –par E4 def 8 :
« Par vertu et puissance, j’entends la même chose, c’est à dire la vertu en tant qu’elle se rapporte à l’homme, est l’essence même ou nature de l’homme en tant qu’il a le pouvoir de faire certaines choses qui peuvent se comprendre par les seules lois de sa nature.
Mais je te le demande : dans quelles circonstances l’homme a-t-il ce « pouvoir de faire certaine chose qui peuvent se comprendre par sa nature seule » ? Hein ? Et bien quand il est libre, attendu que en vertu de E1D7 (soit la définition de l’expression « chose libre ») :
« est dite libre la chose qui existe par la seule nécessité de sa nature et se détermine par soi seule à agir »
Donc (théorème) plus un homme aura de vertu et plus il sera puissant, et plus il sera puissant plus il fera celles de ces choses qui peuvent se comprendre par les seules lois de sa nature, ou (encore : cela signifie la même chose) plus il sera déterminé par soi seul a agir, et donc plus cet homme pourra être dit être « une chose libre ».
Et moins il fera tout cela et moins il pourra être dit « une chose libre » et moins il sera puissant et moins il sera vertueux.
oui, là-dessus nous sommes tout à fait d'accord. Par conséquent, pourrais-tu expliquer en quoi cela contredit selon toi ce que j'ai dit ci-dessus?
Pour moi, ce qui est important dans tout cela, c'est que pour être une
chose libre, il faut que la chose
existe par la seule nécessité de sa nature. Or jamais l'homme n'existe que par la seule nécessité de sa nature, sinon l'homme naîtrait libre, comme le dit Spinoza, ce qui n'est manifestement pas le cas (son essence envelopperait l'existence, ce qui ne vaut que pour Dieu). C'est pourquoi il introduit dans l'E3 la notion de "cause adéquate": l'homme peut être la cause adéquate autrement dit la seule cause de telle ou telle idée formée par son Esprit. Dans ce cas, l'homme n'est pas la cause de sa propre existence (et cette idée n'est pas non plus la cause de son existence), il est la cause d'une partie qui compose son essence, à savoir de telle ou telle idée adéquate. Or cela, dit Spinoza, c'est le cas pour
toute idée qui naît d'une idée adéquate, donc pour toute Joie active, alors qu'il définit la Liberté humaine de façon beaucoup plus précise (E5P36): d'une part il s'agit de la Joie suprême (il y a donc des degrés de Joie), d'autre part il s'agit de la production d'idées adéquates très précises: des idées d'essence, des idées ayant l'éternité d'une essence comme objet (de mon essence, pour commencer, puis de l'essence d'autres choses (E5P31)).
Donc: plus on est libre, plus on est puissant, c'est-à-dire plus on sait produire des effets qui se comprennent pas notre nature seule. Mais cela ne veut pas dire qu'on peut définir la Liberté par cela, car jamais dans le spinozisme la définition d'une chose se base sur les effets de la même chose (voir le TIE).
Durtal a écrit :Louisa a écrit :
je crois que tu as effectivement lu trop vite, sinon tu aurais pu donner quelques arguments concrets et peut-être concluants contre l'idée que je propose, ce qu'en général dès que tu as compris ce que j'essaie de dire tu fais très bien.
Je commence à te connaître tu sais, et un simple coup d’œil, l’habitude aidant, me permet en général de savoir où tu veux en venir. Dans les rares cas où tu dis quelque chose qui me surprend un peu plus, je lis plus attentivement. Tu comprends bien aussi que je ne veux pas non plus perdre tout mon temps à décortiquer chacun de tes contresens (d’autant que je sais pertinemment que cela ne sert à rien). On n’en finirait plus.
non, je ne crois pas que tu commences à me connaître, tu sembles plutôt te tromper assez sérieusement, ce qui est toujours le cas lorsqu'on est irrité (= Affect-Passion) par ce qu'écrit un interlocuteur. Or, comme déjà dit, je ne vois pas l'intérêt de mêler deux choses entièrement différentes: une discussion sur Spinoza (ce qui intéresse les visiteurs de ce site), et une discussion sur mon "intégrité morale" à moi (ce qui n'intéresse de temps en temps que 2-3 visiteurs de ce site, et qui n'a rien à voir avec le spinozisme, donc si tu veux continuer d'en parler, il vaut mieux le faire par message privé, conformément à la charte de ce site, de manière à ce que ceux qui veulent réfléchir au concept de la liberté chez Spinoza peuvent le faire sans devoir se laisser distraire par tout ce qui éventuellement ne convient pas, au niveau "personnel", entre toi et moi).
Durtal a écrit :PS : si tu tenais à répondre à ce message, ce de quoi je ne doute pas un instant, fais le vite car je pars dès demain en des lieux encore épargnés par les relais des réseaux de télécommunication « wifi ».
désolée je ne pouvais pas répondre plus tôt. En tout cas merci de tes remarques par rapport au sujet en question. Nous lisons Spinoza différemment, cela est certain, et si cela t'énerve, je m'en excuse. N'empêche que comme toujours pour moi les questions et objections que tu viens de formuler sont intéressantes et pertinentes, raison pour laquelle je tenais effectivement à les prendre en compte. Si tu veux continuer après ton retour: avec plaisir. En attendant (et si tu pars en vacances): bonnes vacances!
L.