A Int
Je découvre, beaucoup trop tard (un an après que le fil se soit interrompu), les questions que vous vous posiez et qui étaient les miennes, l’an dernier.
Ces dernières furent l’objet d’échanges sur un fil qui vous avait été conseillé et que vous avez lu, avant que je m’inscrive au site spinozaetnous :
http://www.spinozaetnous.org/ftopict-1209.html
1) Les espaces de Riemann peuvent être des espaces finis et pourtant sans bornes, ce qui pourrait nous aider à concevoir un Dieu fini et non borné. Dire, avec Spinoza, que Dieu est infini signifierait que Dieu n’est borné par rien, ce qui était votre propos initial, si je vous ai bien compris
2) Dans la définition 6 d’E I, Spinoza parle, à propos de Dieu, d’« une infinité d’attributs » (traduction Pautrat), expression qu’il reprend dans l’explication qui suit la définition.
Je pense qu’il faut comprendre cette expression, non pas comme « des attributs en nombre infini » mais par « tous les attributs possibles ». Cela évite de faire appel à la notion de nombre (auxiliaire de l’imagination) et puis Spinoza écrit, au début de la démonstration d’E I 14, que, de Dieu » « nul attribut exprimant l’essence de la substance ne peut être nié ».
Nous, les hommes, nous connaissons deux attributs : l’Etendue et la Pensée et rien, à mon point de vue, ne nous empêche de penser qu’il pourrait s’agir là de « tous les attributs possibles », ce qui, me semble-t-il, était également votre propos au départ.
Je ne souhaite nullement reprendre ce débat car mes préoccupations, aujourd’hui, sont ailleurs.
Je voulais simplement vous dire que j’ai été très intéressé par votre façon d’aborder ces questions et de poser les problèmes.
Bien à vous