Spinoza et les femmes / le "parallélisme"

Questions et débats touchant à la doctrine spinoziste de la nature humaine, de ses limites et de sa puissance.
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hokousai
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Messagepar hokousai » 26 déc. 2007, 23:52

chère Louisa

C'est pourquoi un commentateur de Spinoza qui dit que chez Spinoza, seules des idées et non pas des corps peuvent être des objets d'idées, fait une erreur.


Mais je me demande ce que ça veut dire » mon corps « .Car on n’en est pas encore au corps en général mais à l’objet de l’idée constituant l’esprit humain ..Je vais vous montrer que je commente Spinoza .Pour l’erreur ! Une certaine marge d’erreur est autorisée .


(soit sur la prop 13 part 2 déjà citée )

Que signifie le corps humain existe tel que nous le sentons ? Pour quelle raison Spinoza écrit- il cela ? il aurait pu écrire le corps humain existe différemment de ce que nous en sentons ,il existe par lui même que nous le sentions ou pas .
Le scolie qui suit commence par « par là nous nous comprenons ce qu’il faut entendre par union de l’esprit et du corps ».

.........................

Dans la démonstration qui précède , le corps est ce dont on a l’idée d’un effet . Ce dont j’ai l’idée c’est de l’effet , la cause est déduite et est nommée corps (mon corps )
Ce qui est l’objet premier de l’idée c’est l’effet .Puisqu aux effets il faut une cause , le corps est posé comme la cause des effets et ce n’est pas l' esprit qui est posé comme cause des effets ( ce qui serait l’idéalisme )

La connaissance des effets , l’unification des effets sous une même cause ( à savoir le corps ) tout cela se passe dans l’esprit humain .Spinoza ne parle en effet que d’idées des affections du corps .
Donc l’objet de notre esprit est l’ensemble des idées des affections que Spinoza ne nomme pas le corps . Le corps est une idée de la cause des effets .
Evidemment il suit que la cause existe telle que les effets -affections du corps existent puisqu elle est déduite des effets .Mais de ces affections nous en avons les idées .

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Messagepar Louisa » 27 déc. 2007, 12:19

Cher Hokousai,

Louisa:
C'est pourquoi un commentateur de Spinoza qui dit que chez Spinoza, seules des idées et non pas des corps peuvent être des objets d'idées, fait une erreur.

Hokousai:
Mais je me demande ce que ça veut dire » mon corps « .Car on n’en est pas encore au corps en général mais à l’objet de l’idée constituant l’esprit humain ..Je vais vous montrer que je commente Spinoza .Pour l’erreur ! Une certaine marge d’erreur est autorisée .


si vous voulez dire que vous trouvez que vous êtes autorisé à écrire ici malgré le fait que vous faites des erreurs: mon but n'était ABSOLUMENT pas d'en faire une question "d'autorisation" (ce sont les administrateurs qui décident ici de ce qui est autorisé ou non, pas moi).

Il s'agit simplement de règles pragmatiques qui concernent la communication en tant que telle. Ou bien on cherche ici la vérité (vérité sur la pensée de Spinoza par exemple), ou bien on cherche autre chose. SI l'on cherche la vérité, alors l'erreur n'est pas quelque chose de grave ou de honteux, mais un partenaire de route très important dans cette recherche. Il est totalement certain que moi-même, dans mon interprétation de Spinoza, je fais encore un tas d'erreurs, et je suis notamment ici pour que quelqu'un ai la gentillesse de me démontrer où elles se trouvent.

Que vous aussi vous faites des erreurs ne me dérange donc pas du tout. Ce qui me dérange c'est simplement et uniquement les changements implicites de sujet de la discussion: on glisse sans cesse de votre idée sur le monde à votre idée sur Spinoza. Je vous réponds concernant Spinoza, vous me répondez avec vos idées sur le monde. Pour moi, cela ne peut que donner lieu à un dialogue de sourds. Ce qui est dommage.

Prenons la question du corps comme objet de l'idée qui constitue l'esprit. D'abord vous dites qu'aucun corps ne constitue l'objet de l'idée chez Spinoza. Je vous montre que l'inverse est vrai. Cela ne semble avoir aucun effet sur votre façon de penser. Vous passez simplement à autre chose. Vous me dites maintenant: "oui mais MOI, je me demande ce que ça veut dire MON corps". Bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde à cela? Comment MOI pourrais-je savoir ce que cela signifie pour VOUS, votre corps ... ???

Supposons qu'en fait vous voulez dire que vous voulez poser la question ouverte à tous et qui est "qu'est-ce que cela signifie, avoir un corps?". Alors cela pourrait être une invitation à tous de vous aider à développer une question qui peut-être un jour devra philosophique et qui vous préoccupe. Or immédiatement après vous dites que ... vous voulez commenter Spinoza.

Alors d'accord, comme déjà dit c'est exactement ce qui m'intéresse ici. Mais je vous avais déjà répondu à cette question: à mon sens, tout indique que pour Spinoza, le corps est une notion commune, qui ne demande PAS à être définie. Il s'agit d'une évidence: l'homme a un corps, comme toute chose qui existe a un corps. La première chose sur laquelle il faut donc que nous nous mettions d'accord, SI votre but est de commenter Spinoza, est cette évidence même: trouvez-vous également que pour Spinoza le corps va de soi, n'a pas besoin d'une définition (et donc pas non plus d'une question genre "qu'est-ce que..?"), ou interprétez-vous Spinoza autrement? Si oui, comment l'interprétez-vous et pourquoi?

Hokousai a écrit :(soit sur la prop 13 part 2 déjà citée )

Que signifie le corps humain existe tel que nous le sentons ? Pour quelle raison Spinoza écrit- il cela ? il aurait pu écrire le corps humain existe différemment de ce que nous en sentons ,il existe par lui même que nous le sentions ou pas .
Le scolie qui suit commence par « par là nous nous comprenons ce qu’il faut entendre par union de l’esprit et du corps ».


bon, vous annoncez qu'ici l'objet de votre discours est la prop 13 part 2. Je suppose donc que nous sommes dans le commentaire de Spinoza. Du coup, la question "Pour quelle raison Spinoza écrit-il cela?" demande une réponse qui se trouve dans le spinozisme lui-même. Si donc vous dites qu'il aurait pu écrire que le corps humain existe différemment de ce que nous en sentons, vous dites par là que le spinozisme resterait le même si à ce sujet il aurait proposé littéralement l'inverse de ce qu'il a écrit. J'avoue que je n'en suis pas convaincue. Il va falloir me démontrer en quoi rien ne change dans le spinozisme en changeant une proposition en son inverse.

Or je crains que de nouveau, vous voulez plutôt dire que "en général", ON pourrait tout de même tout aussi bien dire que le corps existe différemment de ce que nous en sentons. Vous parlez du monde, pas de Spinoza.

Mais là ... je crains également que la question en tant que telle soit si générale qu'y donner une réponse précise est quasiment impossible. EN GENERAL très souvent on peut dire tout et n'importe quoi. Il y aura toujours quelqu'un pour trouver une signification à un énoncé général qui lui convient, et toujours aussi quelqu'un pour en trouver une autre qui est manifestement fausse.

Vous allez peut-être m'objecter que pourtant la métaphysique longtemps voulait (et veut) s'occuper de l'être en général, et que la généralité est donc bel et bien ce que cherche le philosophe. D'accord, cela est indéniable. Mais ... en pratique, on voit bien que tout grand philosophe fait exactement ce qu'annonce Heidegger au début de Sein und Zeit: qui veut poser une question philosophique, doit d'abord travailler la question, doit préciser le sens dans lequel on veut s'orienter pour inventer une réponse.

Bref, si vous voulez poser la question extrêmement générale "qu'est-ce qu'un corps", nous sommes à mon sens dans la métaphysique absolue. Cela peut devenir très intéressant, mais si vous voulez poser cette question, j'imagine que vous avez aussi déjà quelques directions dans lesquelles vous voulez chercher la réponse? Si oui: lesquelles sont-elles?

Enfin, je crois que se demander pourquoi SPINOZA (et non plus "on", ce personnage qui jamais ne fait de la philo ...) avait besoin d'un corps qui existe tel que nous le sentons, est de toute façon une question intéressante. Si donc vous avez envie d'y réfléchir, là aussi je suis curieuse d'entendre vos réponses.

Hokousai a écrit :Dans la démonstration qui précède , le corps est ce dont on a l’idée d’un effet . Ce dont j’ai l’idée c’est de l’effet , la cause est déduite et est nommée corps (mon corps )
Ce qui est l’objet premier de l’idée c’est l’effet .Puisqu aux effets il faut une cause , le corps est posé comme la cause des effets et ce n’est pas l' esprit qui est posé comme cause des effets ( ce qui serait l’idéalisme )

La connaissance des effets , l’unification des effets sous une même cause ( à savoir le corps ) tout cela se passe dans l’esprit humain .Spinoza ne parle en effet que d’idées des affections du corps .
Donc l’objet de notre esprit est l’ensemble des idées des affections que Spinoza ne nomme pas le corps . Le corps est une idée de la cause des effets .
Evidemment il suit que la cause existe telle que les effets -affections du corps existent puisqu elle est déduite des effets .Mais de ces affections nous en avons les idées .


à mon sens vous continuez à confondre l'idée et son objet.

Vous dites par exemple: "le corps est ce dont on a l'idée d'un effet". Dans cette phrase, qu'est-ce qui est l'objet de l'idée? Le corps, ou l'effet? La réponse de Spinoza: le corps. Un effet peut être corporel, mais aussi spirituel ou de l'ordre de n'importe quel attribut. Si j'ai une idée adéquate, c'est ma nature qui en est la cause. Cette idée est donc, en tant qu'idée, un effet. Le corps est donc ce dont on a une idée, point. Mais Spinoza précise: cette idée n'est pas n'importe laquelle, c'est l'idée qui CONSTITUE notre esprit. Ce qui est l'objet premier de l'idée ce n'est pas l'effet, c'est le corps, tout simplement.

D'abord il s'agit de l'essence du corps. L'essence de l'esprit est une idée dont l'essence du corps est l'objet. Les deux sont, comme toutes les essences éternelles.

Ensuite quittons l'éternité et installons-nous d'un point de vue spatiotemporel (sub specie durationis. Ici les choses ne sont plus éternelles et immobiles, elles changent et ont une certaine durée. Le corps aussi change. Il change chaque fois qu'il est affecté. L'esprit considéré du point de vue du temps PERCOIT ses changements CORPORELS. Ils sont l'OBJET d'une partie des idées ou concepts qu'il forme. L'idée d'une affection du corps a donc cette affection CORPORELLE comme objet, tout en étant elle-même, en tant qu'idée, une formation spirituelle. Seulement, aucune idée ne peut exister sans avoir un objet. L'idée a donc, contrairement aux modes de l'étendue, un caractère très particulier: elle est constituée d'un autre mode qu'elle même, qui forme son objet, et sans lequel elle n'est plus rien. Cet autre mode peut être spirituel, mais il peut également être corporel ou avoir l'être formel d'un autre attribut encore.

Cette UNION entre idée et objet (et entre corps et esprit) n'a RIEN de RATIONNEL. Il ne s'agit donc pas d'une DEDUCTION, comme vous suggérez: l'idée ne déduit pas son objet de quelque chose, elle contient en elle-même cet objet. C'est pourquoi il s'agit d'un contact direct, immédiat (donc non médiatisé par la raison). Si vous aviez raison, il faudrait supposer que toute idée est déjà du deuxième genre de connaissance (demande déjà l'action de la raison). Chez Spinoza, ce n'est pas le cas. Dans tout ce que vous écrivez, vous sautez la réalité du premier genre de connaissance, où l'esprit ne DEDUIT rien, où il forme seulement une idée ayant une affection du corps comme objet.

C'est pourquoi quand vous dites "Le corps est une idée de la cause des effets", cette phrase est absurde dans le spinozisme. JAMAIS UN CORPS EST UNE IDEE, chez Spinoza. Il y a une DISTINCTION REELLE (et non pas objective) entre les deux attributs. L'un n'EST jamais l'autre. Ils CONSTITUENT la seule et même CHOSE, ça oui. Ce qui implique qu'une seule et même chose (RES) peut être constituée de différents modes (MODUS).

Vous dites que Spinoza ne parle que des idées d'affections du corps. Vous en concluez que le corps est une idée. Or il suffit de faire une distinction entre l'idée (produit de votre esprit) et l'objet de cette idée pour comprendre que Spinoza parle d'une part d'idées (dont certaines ayant un changement corporel comme objet) et d'autre part d'affections de corps (donc d'un corps, "pur" de toute idée). Autrement dit, dans le spinozisme nous n'avons pas seulement des idées d'affections, comme vous le prétendez. Nous avons également ces affections elles-mêmes!!

Bref, à mon sens dans votre commentaire de Spinoza vous ne tenez pas compte de la définition des attributs, qui dit qu'il n'y a rien en commun entre les idées et les corps.

Puis vous injectez vos propres idées sur le monde (le corps ne peut pas être senti, il doit être rationnellement déduit) dans le spinozisme, ce qui rend certaines démonstrations et propositions incompréhensibles.

Cela n'empêche que VOTRE hypothèse (que le corps soit une déduction rationnelle de l'esprit) puisse être potentiellement très intéressante. Mais si vous voulez construire toute une philosophie sur base de cette hypothèse, nous sommes dans un tout autre système que le spinozisme. Système éventuellement très intéressant, philosophiquement parlant. Mais je ne crois pas qu'il suffit de se poser des questions tout à fait générales pour déjà avoir posé une question philosophique. Avant qu'une question devienne philosophique, il faut tout un travail proprement philosophique. Il faut réussir à créer un véritable problème philosophique, des concepts etc.

C'est peut-être ce que vous êtes en train de faire, chez vous, et alors j'espère un jour pouvoir lire le résultat. Mais si ce sont simplement des questions que vous vous posez de temps en temps, j'avoue que telles que je les lis pour l'instant, pour moi elles ne sont pas encore très philosophiques. C'est pourquoi il est difficile de les commenter. On ne peut pas commenter un auteur (l'auteur dans ce cas serait vous-même) avant que celui-ci ait réussi à formuler son système philosophique. On risque de retomber sans cesse dans l'opinion si on s'y laisse tenter, je crains. Je pourrais par exemple vous dire qu'effectivement, un tas de choses arrivent dans notre corps dont on peut dire, dans le langage ordinaire (on quitte donc le langage spinoziste) que nous n'en avons pas d'idées. Car quelqu'un qui a un cancer longtemps n'en sait rien, ne le sent même pas. Pourtant il est déjà là, il est déjà en train de dévaster le corps. Donc oui, d'un certain point de vue on peut clairement dire que le corps existe différemment que ce que nous en sentons. Mon problème n'est pas ce "d'un certain point de vue", comme vous l'écrivez quelque part. Mon problème c'est que ce point de vue est un point de vue SPONTANE, pas un point de vue CONSTRUIT, donc pas un point de vue philosophique (ou scientifique, car les sciences aussi on besoin d'une construction spécifique d'un point de vue sur le corps avant de pouvoir détecter un cancer).

C'est pour cette raison que je n'ai pas grand-chose à dire si vous me demander POURQUOI on ne pourrait pas dire qu'en fait, le corps est différent de ce que nous en sentons. La seule chose que je peux vous répondre, c'est que oui, bien sûr, on peut dire cela. Mais alors on reste au niveau de l'opinion. Pour accéder, par le biais de cette question, à un niveau philosophique, il faut plus que simplement cette question, il faut déjà un peu d'élaboration philosophique de la question. Et pour pouvoir entamer cette élaboration soi-même, le mieux est, je crains, d'avoir une certain affinité avec elle. Affinité philosophique, affinité existentielle. Spontanément, chez moi, ce n'est pas le cas. Mais heureusement qu'apparemment chez vous la situation est autre. Du coup, discuter de cette question devient possible, mais alors on dépend de votre élaboration préalable pour pouvoir la commenter ... .
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Messagepar hokousai » 28 déc. 2007, 00:46

à Louisa


si vous voulez dire que vous trouvez que vous êtes autorisé à écrire ici

ah mais pas du tout ........ c'était de l'ironie .

Sauf à se croire investi par la parole divine en général on s'accorde(et on accorde à autrui ) par humilité et par charité , une certaine marge d'erreur ..............................................

"oui mais MOI, je me demande ce que ça veut dire MON corps". Bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde à cela? Comment MOI pourrais-je savoir ce que cela signifie pour VOUS, votre corps ... ???


Mais il ne s'agit pas du mien , Spinoza parle du sien .Il fait parfaitement la différence entre son coprs et les corps extérieurs .
Vous confondez les deux registres en un seul en me parlant des corps .Il ne s'agit pas dans un premier temps des corps mais du corps .
Et je m'en suis tenu à la proposition 13

Suivent les axiomes et là Spinoza est effectivement d'un réalisme plus évident .Mais comment lutter contre des axiomes ? Comment même les discuter ? Je ne discute pas des axiomes . Je les prends pour ce qu'ils sont c'est à dire comme non démontré /non démontrables .

....................................................

Si donc vous dites qu'il aurait pu écrire que le corps humain existe différemment de ce que nous en sentons, vous dites par là que le spinozisme resterait le même si à ce sujet il aurait proposé littéralement l'inverse de ce qu'il a écrit.


Il a écrit ce qu'il a écrit et non autre chose .
le corps humain existe tel que nous le sentons
Ce qui peut ne pas frapper le lecteur mais qui moi m' étonne au regard du réalisme imputé à Spinoza .

.......................................................

Or je crains que de nouveau, vous voulez plutôt dire que "en général", ON pourrait tout de même tout aussi bien dire que le corps existe différemment de ce que nous en sentons. Vous parlez du monde, pas de Spinoza.

et bien non .Je pense comme Spinoza "" le corps existe tel que nous le sentons ""VOuspouvez considérez que Spinoza eméttait une opinion .

Les réponses que ce corollaire m'inspire, je les ai déjà suggérées .Seulement suggérées et ce parce que je ne tiens pas plus ici qu'ailleurs ni à pontifier ni à professer .

...............................................

Ce qui est l'objet premier de l'idée ce n'est pas l'effet, c'est le corps, tout simplement.


Certainement pas ce qui sont les objets des idée ce sont les affections .Toutes la démonstration repose sur les effets .La cause est seconde et déduite .Le corps est un être de raison à la différence des affections .

................................................

Mon problème c'est que ce point de vue est un point de vue SPONTANE, pas un point de vue CONSTRUIT,


Excusez -moi mais je n'aime pas trop montrer les coutures , les vis et les boulons .

hokousai

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Messagepar Louisa » 28 déc. 2007, 12:51

Cher Hokousai,

Louisa:
"oui mais MOI, je me demande ce que ça veut dire MON corps". Bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde à cela? Comment MOI pourrais-je savoir ce que cela signifie pour VOUS, votre corps ... ???

Hokousai:
Mais il ne s'agit pas du mien , Spinoza parle du sien .Il fait parfaitement la différence entre son coprs et les corps extérieurs .
Vous confondez les deux registres en un seul en me parlant des corps .Il ne s'agit pas dans un premier temps des corps mais du corps .
Et je m'en suis tenu à la proposition 13


ok, vous m'écrivez "mais MOI, je me demande ce que ça veut dire MON corps", et vous me demandez de comprendre cette phrase comme si vous ne parlez pas de votre corps.
Puis vous dites que vous vous en tenez à la proposition 13. Mais vous dites aussi que Spinoza y parle de SON corps. Or il n'en est rien. Il parle du corps. Sans plus. Dans le scolie il spécifie même que ce qu'il vient de démontrer vaut pour TOUT individu. Tout individu a un corps et un esprit, et à chaque fois leur union est telle que le corps est, en tant que corps, l'objet de l'idée qu'est l'esprit. Ce que vous appelez ma confusion n'en est donc pas une. C'est Spinoza lui-même qui ne fait PAS de distinction, en ce qui concerne le rapport corps-esprit, entre le type de rapport qui me caractérise moi, et le type de rapport qui caractérise TOUS les corps extérieurs: à chaque fois, il s'agit d'un rapport non causal mais d'idée à son objet.
Bref, jamais Spinoza dit que la prop 13 se limite à SON corps, il dit littéralement l'inverse.

Hokousai a écrit :Suivent les axiomes et là Spinoza est effectivement d'un réalisme plus évident .Mais comment lutter contre des axiomes ? Comment même les discuter ? Je ne discute pas des axiomes . Je les prends pour ce qu'ils sont c'est à dire comme non démontré /non démontrables .


Lutter contre des axiomes ... ? Si vous en sentez le besoin, pourquoi pas? Nous ne sommes tout de même pas censés prendre les axiomes d'un philosophe pour une vérité absolue ... ?
Je n'ai donc rien du tout (comme déjà dit) contre l'idée de discuter de ce qui chez Spinoza est une notion commune (le fait qu'il y ait des corps et des esprits). Il suffit d'indiquer qu'ici on ne va pas commenter Spinoza, mais qu'on va essayer de créer un autre type de pensée, alors au moins je sais que je ne dois pas commencer à essayer à vous convaincre d'éventuelles erreurs d'interprétations.

Louisa:
Or je crains que de nouveau, vous voulez plutôt dire que "en général", ON pourrait tout de même tout aussi bien dire que le corps existe différemment de ce que nous en sentons. Vous parlez du monde, pas de Spinoza.

Hokousai:
et bien non .Je pense comme Spinoza "" le corps existe tel que nous le sentons ""VOuspouvez considérez que Spinoza eméttait une opinion .

Les réponses que ce corollaire m'inspire, je les ai déjà suggérées .Seulement suggérées et ce parce que je ne tiens pas plus ici qu'ailleurs ni à pontifier ni à professer .


bon, à mon avis la conclusion est assez inévitable: nous avons des conceptions fort différentes de ce que c'est que la philosophie, et cela rend la discussion entre nous pas facile. Pour moi ce qui est tout à fait essentiel, si on veut pratiquer la philosophie, c'est de PRECISER ses idées, de créer des distinctions. On se limite à la suggestion au tout début d'une nouvelle idée, quand on ne l'a pas encore suffisamment développée pour pouvoir l'expliciter. Si vous précisez, vous n'êtes pas DU TOUT en train de pontifier ou professer. Vous permettez tout simplement à votre interlocuteur de COMPRENDRE DE QUOI vous voulez parler. Sans cela, impossible de trouver un accord simplement déjà sur ce qui sera le SUJET de la discussion. Et sans cet accord, celui qui "suggère" risque d'imposer ce sujet sans aucune négociation explicite ... .

Sinon bien sûr, on peut lire un philosophe en le réduisant à un émetteur d'opinions, et alors faire sur ses écrits un petit débat d'opinion tel que l'on en trouve sans problème dans les cafés de commerce. Mais j'avoue que d'une part, si j'étais un philosophe qui vient d'écrire une grande oeuvre, je préférerais que mes lecteurs disposent d'une méthode philosophique sinon ils risquent de ne rien comprendre, et d'autre part je préfère de loin les cafés irl, les "vrais" cafés donc, pour ce type de conversation (où le manque de profondeur est compensé par la chaleur de la présence physique de l'interlocuteur, un bon vin etc), qu'un forum sur internet .. .

Ce qui n'empêche que je respecte votre opinion, bien sûr.

Louisa:
Ce qui est l'objet premier de l'idée ce n'est pas l'effet, c'est le corps, tout simplement.

Hokousai:
Certainement pas ce qui sont les objets des idée ce sont les affections .Toutes la démonstration repose sur les effets .La cause est seconde et déduite .Le corps est un être de raison à la différence des affections .


oui d'accord, c'est ce que vous disez déjà depuis le début de notre conversation ici (censée traiter des femmes ... :D ). Mais aussi longtemps que vous n'étoffez pas un peu cette interprétation de Spinoza, je ne suis pas capable de voir le lien entre votre opinion là-dessus et ce qu'écrit Spinoza, vous voyez?


Louisa:
Mon problème c'est que ce point de vue est un point de vue SPONTANE, pas un point de vue CONSTRUIT,

Hokousai:
Excusez -moi mais je n'aime pas trop montrer les coutures , les vis et les boulons .


ok, je crois que nous avons simplement une approche différente, et pas trop compatible, mais cela n'est pas très grave. De toute façon, vos questions me font penser, donc en ce sens je les apprécie sans problème. La seule chose qu'il y a, c'est que pour pouvoir avoir réellement accès à ce que vous pensez vous-même, il me faut voir comment vous construisez votre pensée, j'ai besoin d'explications. Je n'y ai pas 'accès "intuitivement/spontanément" (quand par exemple vous dites qu'il y a une distance entre vous-même et votre main, pour moi cela est totalement opaque/mystérieuse/arbitraire - il faut situer le moi dans l'esprit seul et non pas dans le corps (je ne vois pas pourquoi on le ferait), puis situer cet esprit dans la tête (et non pas dans le coeur, comme le font les juifs, ou dans tous le corps, comme le font certains Africains, etc; donc ici aussi, je ne vois pas pourquoi choisir la tête) et ainsi de suite).

A mes yeux, ce n'est pas du tout parce qu'on essaie de préciser sa pensée qu'on y accorde une plus grande valeur que quand on la suggère seulement. La précision rend la discussion potentiellement plus profonde, tout simplement, la suggestion condamne à un échange superficiel, surtout si de prime abord les idées semblent être différentes.
Bonne journée,
louisa

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Messagepar hokousai » 28 déc. 2007, 16:00

à Louisa


Sans cela, impossible de trouver un accord simplement déjà sur ce qui sera le SUJET de la discussion.

C'est vous qui me dîtes ça!!!! .Vous en abordez cinquante de sujets à chaque message .J' essaie vainement de recentrer ne ne citant que très peu de ce que vous écrivez .
..................................

Mais vous dites aussi que Spinoza y parle de SON corps. Or il n'en est rien. Il parle du corps. Sans plus.


il parle du corps et non pas des corps et le corps en question ce n'est pas la cabane au fond du jardin mais son coprs .Il parle exactement des affection du corps , des siennes , et pas des affections du corps de la voisine .On lui a déjà reproché ici de ne pas trop s'intéreser au corps de sa voisine .

...................................

alors au moins je sais que je ne dois pas commencer à essayer à vous convaincre d'éventuelles erreurs d'interprétations.


puisque c'est largement commencé vous pouvez toujours continuer ....

hokousai

PS

Pour ce qui est de la distance à la main .Vos mains ne sont elles pas à une ceratine distance l'une de l'autre ? Etes- vous dans la droite ou dans la gauche ?Ou au milieu ?Dans tous les cas n'êtes vous pas à une certaine distance ?

Quant à la tête . On accepterais d être amputé des mains, des jambes ( on accepterait mal j'en conviens ) mais pas de la tête .
Pour quelle raison n' accepterait -on pas d'être privé de tête ?

ou bien qu'est ce que cela induit d' être privé de tête ?

Avez vous seulement essayer d' imaginer voir sans tête ?
La philosophie passe par certaines expériences dont vous ne semblez guère avoir idée .

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Messagepar Louisa » 28 déc. 2007, 18:26

Hokousai a écrit :Pour ce qui est de la distance à la main .Vos mains ne sont elles pas à une ceratine distance l'une de l'autre ? Etes- vous dans la droite ou dans la gauche ?Ou au milieu ?Dans tous les cas n'êtes vous pas à une certaine distance ?

Quant à la tête . On accepterais d être amputé des mains, des jambes ( on accepterait mal j'en conviens ) mais pas de la tête .
Pour quelle raison n' accepterait -on pas d'être privé de tête ?

ou bien qu'est ce que cela induit d' être privé de tête ?


comme cela semble être l'ensemble des questions sur lesquelles vous revenez ici le plus fréquemment, je suppose que c'est sur ce sujet que vous voulez "recentrer" la discussion? Vous voulez savoir si spontanément moi-même je perçois/conçois mon corps comme vous le faites?

Si oui, voici ce que j'en pense (mais je crains que cela n'aie pas trop d'intérêt) ... : bien sûr, il y a une distance entre mes deux mains. Il s'agit de deux objets corporels différents, qui donc comme c'est toujours le cas se séparent par une distance. Mais je ne vois vraiment pas OÚ je serais moi-même, si je n'étais pas mes deux mains ... . Je ne suis pas DANS mes mains, je SUIS mes mains, dans mon expérience.

Bien sûr qu'on n'accepterait pas (au cas où l'on avait le choix ..) d'être amputé de la tête, simplement parce qu'il s'agit d'un organe vital. J'accepterais tout aussi peu d'être amputé de mon coeur, ou de mes deux poumons. Ce que cela fait quand on est privé d'un de ces organes est très simple: on meurt.

La question de savoir OÙ se trouve l'esprit ou le moi DANS le corps, est selon moi une question qui a peu de sens (je dépends donc de vos explications pour arriver à en sentir le sens), simplement parce que d'une part moi je suis mon corps, et d'autre part parce que l'esprit se définit par le fait de ne pas être corporel, ce qui veut dire qu'il ne se trouve dans AUCUN lieu (puisque le lieu indique un endroit, donc quelque chose d'ordre spatial/corporel). Je suis mon corps, je suis mon esprit.

Si vous voulez problématiser cette évidence, je crois qu'il est plus intéressant de s'imaginer que l'on ait subi une greffe (greffe d'une main par exemple, ou d'un poumon, pour le rendre un peu plus "existentiel"). Est-ce toujours MA main, si ce qui se trouve au bout de mon bras n'est plus la main qui était là avant mais la main d'un autre, mort depuis lors?

La réponse de Spinoza à mon sens serait de dire oui, il s'agit toujours de MA main. Tout comme la viande de boeuf que j'ai dévoré affamée ce midi entre-temps effectue MES rapports à moi, et donc est devenue une partie de MON corps. De même, les cellules du corps se renouvellent sans cesse (aussi celles du cerveau, a-t-on découvert assez récemment). Ce ne sont donc pas ces cellules, prises individuellement, qui "sont" de toute éternité "moi". C'est la matière qui à chaque moment effectue le rapport qui caractérise mon essence singulière, qui est "moi". Que cette matière change ne change rien à ce fait (ou à cette idée, si vous voulez).

Hokousai a écrit :La philosophie passe par certaines expériences dont vous ne semblez guère avoir idée .


j'en suis certaine. Mais donc si vous croyez avoir découvert à ce sujet l'un ou l'autre "bien vrai et pouvant se communiquer", comme le dit Spinoza au début du TIE, probablement je dépendrai de vos dons de communication pour en faire l'expérience ... .
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Messagepar hokousai » 28 déc. 2007, 22:57

A Louisa (je vous remercie de ne vous en tenir qu à un thème )

La question de savoir OÙ se trouve l'esprit ou le moi DANS le corps, est selon moi une question qui a peu de sens

Mais je n'ai jamais posé cette question. Vous imaginez des questions que je ne pose pas .Je ne distingue pas "ontologiquement" l'esprit du corps .
Vous pouvez être vos mains, parfois, cela dépend de l'activité .Mais il est douteux que prenant conscience de cela vous continuiez à être vos mains (si vous êtes pianiste ) vote main (si vous êtes peintre) .

On ne peut résoudre ces question par la théorie (ou par méthode géométrique )
Je suis désolé mais savoir si l'esprit est localisé ou pas cela ne dépend pas d' une définition mais de l'observation intime .

La question de savoir si ma main est ma main ne se pose pas (comme le dit Spinoza :les affections du corps nous les avons )
L'idée des cellules n'est pas une idée d'une affection du corps .Spinoza dirait que "oui le cops est tel que je le sens" et MA main l' est tant que je la sens mienne .

sur la tête

Supposons ( puisque vous voulez faire des expériences de pensée ) que nous ne mourions pas si scindé en deux au niveau de la tête . Je vous pose la question précise :quelle partie voudriez- vous conserver si on vous obligeait à ce choix .?


hokousai

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Messagepar Louisa » 29 déc. 2007, 01:22

Cher Hokousai,

vous dites:

On ne peut résoudre ces question par la théorie (ou par méthode géométrique )
Je suis désolé mais savoir si l'esprit est localisé ou pas cela ne dépend pas d' une définition mais de l'observation intime .


ok, mais alors à quoi bon les poser ... ? Ce que vous voyez quand vous vous livrez à une petite expérience d'introspection n'est manifestement pas la même chose que ce que moi je vois (forcément, puisque nous sommes deux personnes différentes). Et alors? N'est-ce pas l'évidence même? Je ne vois pas à quoi vous voulez en venir ... .

Hokousai a écrit :sur la tête

Supposons ( puisque vous voulez faire des expériences de pensée ) que nous ne mourions pas si scindé en deux au niveau de la tête . Je vous pose la question précise :quelle partie voudriez- vous conserver si on vous obligeait à ce choix .?


vous savez, formulé d'une façon si "suggestive" je ne comprends même pas la question ... .

En neurochirurgie, longtemps on a pratiqué cette scission du cerveau, notamment pour aider des patients souffrant d'épilepsie. Cela n'implique guère de devoir choisir entre les deux hémisphères, on EST toujours les deux, seulement, les infos qui y circulent circulent autrement qu'avant, et c'est tout.

Sinon bon, depuis vingt ans (prix Nobel, Sperry) on sait que chacun a un centre d'organisation cérébrale qui se trouve dans l'un des deux hémisphères (qui donc fonctionnent différemment). Il va de soi que s'il faut vivre avec seulement un hémisphère (ce qui est tout à fait faisable, du moins est-ce ce que certains cas cliniques ont montré), on garde le plus son fonctionnement d'avant si l'hémisphère qui reste intacte est celui qui déjà dominait avant l'opération.

Mais ... à quoi bon toutes ces questions? Sans doute n'était-ce pas cette info neurologique qui vous intéressait. Je ne peux donc que vous répéter que je ne crois pas que dès qu'on formule une question, on fait déjà de la philosophie. Il faut tout un travail avant qu'une question soit TRANSFORMEE en question proprement philosophique. Avant d'y arriver, TOUTE question peut "virtuellement" être philosophique, tout comme éventuellement elle ne pourra jamais l'être réellement.

Alors bien sûr, chacun à ses questions à lui, questions qui lui cassent la tête, qui ne cessent de revenir, de le hanter. Si l'on est philosophe, on peut y trouver une motivation pour se mettre au travail, pour faire quelque chose avec. Mais comment travailler à des questions qui ne vous chipotent pas, mais qui semblent intriguer au plus haut point votre interlocuteur ... ? Je ne crois pas que cela soit possible. Aussi longtemps qu'une question n'est pas encore véritablement philosophique, elle n'a pas encore acquise non plus le pouvoir d'interpeller d'autres gens, des gens qui jamais ne se seraient arrêtés à cette question dans la vie quotidienne, si ce n'était que parce qu'un philosophe avait réussi d'en faire une "oeuvre philosophique".

C'est pourquoi j'ai sans cesse l'impression de n'avoir strictement RIEN d'intéressant à répondre à vos questions. Ces questions vous concernent vous. Si vous voulez que d'autres commencent à se sentir concernés tandis qu'ils ne le sont pas spontanément, je suis désolée, mais à mon avis c'est à VOUS de les élaborer d'une telle façon qu'elles ouvrent à un nouvel horizon conceptuel. Vous ne pouvez pas attendre de quelqu'un qui de prime abord n'y est pas vraiment sensible qu'il fasse ce travail pour vous, je crains ... . Même avec toute la bonne volonté du monde, même avec toute l'appréciation que j'ai pour vous, je n'y arriverais pas ... . Je peux bien m'imaginer que vous touchez potentiellement à quelque chose de très intéressant. Mais c'est VOUS, pour l'instant, qui y touchez. Comment faire pour que d'autres y touchent également? Cela me semble nécessiter déjà tout un travail ... . Travail que seul celui qui sent intuitivement l'importance de la question peut faire, je crains .. non?
Enfin ... sans doute cette réponse va vous décevoir ... je m'en excuse déjà.
Louisa

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Messagepar Pourquoipas » 29 déc. 2007, 11:05

hokousai a écrit :(...) Il parle exactement des affection du corps , des siennes , et pas des affections du corps de la voisine .On lui a déjà reproché ici de ne pas trop s'intéreser au corps de sa voisine . (...)


Ah, cher Hokusaï, vous au moins vous me faites parfois marrer. Merci. :-D

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Messagepar hokousai » 29 déc. 2007, 12:47

Je ne vois pas à quoi vous voulez en venir ...
.

A ceci , par exemple , que vous m'expliquiez Aussi longtemps qu'une question n'est pas encore véritablement philosophique
Ou bien dit autrement: comment se fait -il que moi, ma question (quelle partie voudriez- vous conserver si on vous obligeait à ce choix .?)
Je l'estime philosophique et que vous non . Pire que vous ne la compreniez même pas .

Mais admettons qu'elle ne le soit pas .Est- il plus difficile de répondre à des questions ordinaires qu' à des questions philosopshiques ?

Après tout l'expérience de pensée que je propose est assez clairement compréhensible .
Supposons que vous soyez coupée en deux au niveau du cou et que les deux parties puissent survivre . Quelle partie choisissez vous de conserver si on vous oblige à ce choix ?

...............................

je veux en venir à ceci .

Il me semble que dans un lieu qui n'est pas académique (et qui n'est pas le faculté de philosophie d'une université ) on pourrait se permette parfois de ne pas penser dans les règles imposées par l'université dans ce qu'elle a de plus académique .

hokousai


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